Alors voilà: J'ai supprimé le billet que j'avais écrit ce jour-là.
Il n'était vraiment plus d'actualité, même si bien des questions restent posées.
Je l'ai toutefois sauvegardé.
Je reste tout de même persuadée que, pour le moment, les explications ou interprétations au sujet de ce triste événement sont insuffisantes.
J'ai beaucoup apprécié certaines analyses ou certains commentaires, notamment à "Arrêt sur images" (je n'ai pas encore regardé l'émission de Mediapart, on ne peut pas tout suivre hélas, mais je pense la regarder prochainement).
Ce qui est certain, c'est que nous vivons des temps périlleux, pas seulement à cause du fascisme terroriste des islamistes-"djihadistes" (je mets le mot entre guillemets puisque les gens un peu curieux et lucides savent que le mot djihad a été détourné de son sens "spirituel") mais aussi par le prétexte qu'il donne à nos "élites" de restreindre nos libertés civiques .
Je suis allée voir "Timbuktu". Il y a dans ce film une belle figure de sage, un personnage aux paroles douces et à l'attitude digne: l'imam de la ville envahie par les barbares.
Allez voir ce film si vous ne l'avez déjà fait.
J'ai choisi de ne pas "être Charlie", non pour me distinguer, ni me désolidariser, mais parce qu'actuellement, ce qui me paraît urgent, c'est, (comme Jaurès le souhaitait voici environ un siècle), de garder la tête froide et de miser sur la justice sociale...
De continuer les luttes, dans l'esprit de Syriza et de Podemos.
De retrouver le goût de la solidarité, notamment entre gens "de peu".
Je préfère donc dire "Soyons Jaurès" ... en espéranto "Ni estu Jaurès"