Vous, dirigeant·es, gouverneur·ses, élu·es, je ne sais comment vous nommer
Comment ça se fait que moi, illustre inconnue ayant la vingtaine, ne puisse pas s’endormir paisiblement le soir alors que je n’ai « rien » à me reprocher, que je me lève chaque matin avec le désir profond d’améliorer la vie sur cette planète, et que vous, vous dormez impunément, vivez grassement avec notre argent, alors que vous réduisez à néant notre liberté et que de nombreux morts le sont à cause de vous ? Vous avez les mains ensanglantées mais vous continuez à vous regarder dans les miroirs et à vous pavaner devant les caméras. La honte. La honte ! Vous devriez avoir honte de votre incompétence, de votre méchanceté et de votre égoïsme. Vous ne valez pas plus que quiconque sur cette terre. Et penser l’inverse vous rend misérables. Mais c’est un bien joli mot pour vous décrire. Vos ignominies me donnent la nausée. Vous me faites honte. Vous faites honte à la France que vous dites aimer et défendre. Vous bafouez la liberté et l’égalité. Et je ne vois de fraternité qu’entre vous, vous qui vous croyez supérieur·es. Vous êtes censé·es représenter le peuple mais vous marchez dessus. C’est par amour des autres que vous devriez faire ce que vous faites. Pourtant, vous le faites par soif de pouvoir et de supériorité. C’est minable et honteux.
Si seulement vous écoutiez toute la colère qu’on a en nous, et les propositions. Si vous aviez suffisamment d’empathie et de modestie, vous écouteriez et vous en rendriez compte. Vous agiriez en conséquence. Mais ça ne vous intéresse pas. Vous n’êtes pas là pour ça, parce que vous ne voyez pas l’humanité dans chaque corps, dans chaque individu. Vous êtes rempli·es de peurs et de haine. Sauf que ça ne mène à rien de bon. Vous détruisez tellement, chaque jour un peu plus. Et je suis en colère parce que vos abominations ont et auront des répercussions sur moi et mes enfants, sur les jeunes générations actuelles et les prochaines. Et ça, je ne peux pas l’accepter. Ça me révolte. Vous n’avez pas le droit de briser la vie de millions de personnes, sous quelque prétexte que ce soit.
Partez, laissez votre place. Et rendez nous la nôtre, celle de citoyen·nes souverain·es. Puisque dans une démocratie, la souveraineté appartient au peuple et non à un quelconque monarque ou quelques oligarques.