Dimanche 22 juin 2025
Praescriptum,
Rare utilisation de cette formule, mais essentielle…
Point ici d’élitisme, uniquement de la simplicité autistique et une question de Carl Gustav JUNG.
Bien qu’une thèse biologique prétende que l’homme est un animal grégaire qui n’atteint à la pleine santé qu’à l’état social, qui sait jamais si notre prochain malade ne bouleversera pas cette doctrine et ne prouvera pas qu’il n’est pleinement sain que lorsqu’il vit de façon anormale et asociale ?
Fin du praescriptum.
J’ai été tenté en ce dimanche de reprendre le récit des enfants sauvages et en particulier celui de la sœur du dernier évoqué, mais il est parfois des idées qui sont bousculées par d‘autres qui prennent plus de place. Ainsi, dans la lettre de ce D Day, (Dominical Day), il va être question de la « Langue Française » qui compte environ 120 000 mots, et avec ses déclinaisons qui s’étire à plus d’un million de combinaisons possibles et de la manière dont je les assemble pour former ces mêmes idées dont je vais en déplier un infime recoin.
Une lettre dominicale ne comporte qu’une infime partie de cette multiplicité linguistique, mais il convient de toujours les choisir des mots avec un soin particulier. Il m’arrive d’hésiter, d’en retrancher, d’en ajouter et lorsque je me décide à apposer le point final, il m’arrive parfois d’être un peu plus satisfait du résultat que de coutume, car je me dois toujours de respecter une trame, de ne pas être trop court, ni trop long et de veiller à ce que l’ensemble dessine un développement harmonieux bien que parfois d’une cohérence qui n’est visible que par un unique et ténu fil rouge au milieu d’un enchevêtrement lexical et pour quelques personnes seulement, sinon pour une seule et à défaut pour moi-même.
Il s’agit, dans la mesure du possible, de ne jamais me rendre dans des circonvolutions qui me seraient trop familières et qui égareraient le futur lecteur, mais d’être au plus près de ma psyché en veillant à ce qu’une sortie lui soit toujours aisément accessible… et pour un autiste qui pense en image, cela signifie qu’il faut éliminer 99,99% du message pour n’en conserver que la partie essentielle. C’est extrêmement frustrant, mais il en est ainsi…
Ainsi, lorsque j’écris une lettre dominicale, je dois accepter la destruction d’un monde complexe pour n’en conserver uniquement quelques fragments semblables à quelques cartes postales qui pourront être utilisées pour communiquer. Ce sera parfois un flux d’informations toujours trop important pour quelques lecteurs, et là, je serai impuissant à être dans une simplicité plus grande, car tout comme il serait aisé pour un incorruptible d’aligner des bouteilles avec une Tommy gun sur un champ de Mars sur Terre et comme il est des personnes qui sont calées en parallélépipède qui est l’élément de base du système réticulaire triclinique parce que si l’on considère le parallélépipède comme un prisme, on peut prendre, comme base de celui-ci, l’une quelconque des six faces. Chaque face étant un parallélogramme, elle possède un centre de symétrie ce qui fait du parallélépipède un zonoèdre, en ce qui concerne les 26, il n’est pourtant point besoin d’une Tommy gun et de faire usage de la compréhension de la parallélépipèdie pour les aligner bien que l’assemblage puisse parfois s’avérer d’une complexité pour certaines personnes et tout autant fastidieux pour les autres lorsqu’il s’agit de composer des groupes que l’on rassemblera en texture paragraphièsque horizontalisée verticalement descendante dans un univers en deux dimensions.
Une langue commune n’apporte ainsi aucune garantie de compréhension de l’autre dans son expression, en ce que c’est le développement de la psyché et du nombre de mots acquis qui fera toujours la différence et dont cette même acquisition aura été réalisée par leur découverte, leur apprentissage et leur utilisation régulière. Ce même développement qui n’est figé que lorsque son propriétaire décide de le verrouiller à ce qui lui est inconnu en ce qu’il l’inconforte dans ce qui devrait plutôt être une exaltation de la différence si tant est qu’elle est peut-être une source de stimulation et d’apprentissage.
S’il est fréquent pour un autiste de vivre à l’intérieur de lui-même, il lui est également tout aussi naturel de considérer chaque expérience comme un apprentissage indispensable afin d’acquérir une nouvelle source de connaissances qui sera éventuellement développée, plus tard, par l’acquisition d’un approfondissement. Idéalement par la lecture d’articles ou d’ouvrages traitant du sujet en question, non pour se spécialiser en vue d’un but particulier, mais pour le plaisir d’avoir des réponses à ses propres questions. Apprendre pour apprendre, le savoir pour le savoir. Accumuler des connaissances sans autre finalité que de satisfaire un besoin de réponse à des questions qui n’ont d’autre finalité que d’explorer sa propre psyché par des chemins tortueux afin de découvrir l’origine de cette nécessité de vouloir acquérir de la connaissance en une multiplicité de sujets qui n’ont aucun lien entre eux, si ce n’est le mystère de la vie elle-même qui tend à vouloir se créer et à se développer dans un milieu qui lui est favorable.
L’autisme, c’est être tourné à l’intérieur de soi.
En cet intérieur, il existe un centre et à l’intérieur de celui-ci, un noyau qui, lui-même, est composé d’une particule élémentaire. C’est précisément vers cet élément primaire que tend un autiste et dont il veut à la fois s’extraire.
Afin d’imager le concept d’autisme pour les non-initiés à cette différence particulière, l’autisme de Kanner est celui qui ne permet pas à son porteur de pouvoir s’éloigner de cet élément primaire pour explorer le monde extérieur, tandis que l’autisme Asperger est de ne permettre à son porteur de ne pouvoir rejoindre ce centre durablement le confinant en bordure extérieur et le vouant à la frontière de deux mondes.
Pour le simplifier à l’extrême…
L’autisme de Kanner est sphérique et chaque interaction provenant de l’extérieur de celle-ci est une agression quelle que soit sa forme.
L’autisme Asperger est dépourvu de cette protection et chaque interaction venant de l’extérieur est une agression quelle que soit sa forme.
Dans les deux cas, le monde extérieur est hostile.
Il est de coutume d’expliciter qu’il y a autant de forme d’autisme que d’autistes, et c’est là le drame de cette différence que chaque autiste entretien avec un soin particulier car chaque porteur d’une particule élémentaire n’est jamais semblable à ses coreligionnaires même s’ il est des trames générales qui les rassemblent, mais toujours infiniment plus de différences qui distinguent ces mêmes porteurs de cette différence si particulière.
Pour parvenir à comprendre un autiste, il est vain de se plonger dans la lecture de nombreux ouvrages spécifiques afin d’apprendre les interactions qui vont convenir en chaque situation en ce que cette compréhension ne peut être acquise que par l’étude comportementale, l’observation et l’interaction non-intrusive afin d’en saisir une infime parcelle.
Concernant les clichés autistiques à la fois vrais et faux, on trouvera dans le désordre : l’intérêt pour les horaires de trains, la texture des tissus, des aliments, le contact physique et oculaire, la sensibilité aux bruits, aux odeurs, à la lumière, un désintérêt pour les relations sociales et d’autres dans presque tous les ouvrages traitant de l’autisme.
Ma tante Jeanne avait pour coutume d’expliquer que ces images était du bullshit prédigéré pour les cerveaux fainéants et au mieux de la soupe cérébrale populaire à servir pour les pauvres d’esprit n’ayant d’autres occupations que de se chier dans le cerveau afin de le remplir d’une matière aisément assimilable en ce qu’elle représente ce que la société produit quotidiennement.
Une société de consommation digère les biens, les individus et les défèquent pour devenir une société de défécation.
C’est une société de merde incapable de produire autre chose qu’elle-même.
Concernant les autistes qui possèdent des talents extraordinaires, on en retrouve jusqu’au moyen âge avec un diagnostic officiel dont les preuves incontestables se trouvent dans des publications extrêmement populaires sur Facebook, Youtube et TikTok. Également dans des séries télévisées à succès auprès d’une population mondiale toujours plus nombreuse et « des cérébrés » (à lire en un seul mot) qui aime se digérer elle-même pour se reproduire.
Ainsi, il est des lecteurs présent actuellement en train de parcourir cette lettre, qui les liront plus tard en s’interrogeant toujours sur la finalité de ces nombreuses missives publiées chaque Dominical Day depuis plusieurs mois et d’autres encore, qui déjà font partie du passé, alors que la troisième voie de l’utopie est atteinte depuis déjà plusieurs semaines à date de ce jour.
La réponse est pourtant d’une déconcertante simplicité et se trouve incluse dans la question suivante.
Est-il envisageable d’avoir une compréhension absolue des interactions de l’univers visible depuis sa dernière expiration en observant un grain de sable particulier en raison de son unicité, sur le fond océanique de la fosse des Mariannes située à près de 11 000 mètres de profondeur ?
La réponse n’est évidemment ni positive, ni négative, ni ne se trouve entre les deux pôles. Et c’est là, le principe même de la finalité de ces lettres, car un voyage dont on connaît la destination n’est plus un voyage, ce n’est tout au plus qu’une nuit sans sommeil dont on sait d’avance qu’elle se terminera par l’arrivée des premières lueurs de l’aube.
Aux lecteurs faisant partie de l’humanité « des cérébrés » (à lire en un seul mot) adeptes de l’utilisation de l’intelligence artificielle afin de réaliser leur effort cérébral, il restera toujours une question à laquelle une IA ne pourra jamais apporter de réponse.
Moi, lecteur, suis-je en capacité de saisir l’essence même de la conception, du développement et de la finalité des « Lettres à une inconnue » dans leur conception unitaire et globale , tandis qu’il en est à venir dont je ne peux soupçonner l’existence en ce que l’auteur qui est en voyage sur l’océan de la vie avec toutefois une vision précise de la finalité de ces dernières invalidant ainsi le concept du voyage précédemment évoqué, mais dont la troisième voie précise également que cette finalité est intrinsèquement celle d’une réelle utopie ?
A ceux qui viennent de se persuader que cette lettre est en totalité parfaitement cérébralement préhensible, il existe deux hypothèses qui se vérifie immédiatement en ce qu’ils viennent de passer au travers d’un objet littéraire hermétique et qu’ils sont passés à côté d’une sphère, elle-même contenue dans une sphère plus grande qui ne possède pas d’orientation spatiale sauf à être de ces enfants particuliers avec une particule élémentaire, un élément primaire semblable à celui qui me compose intrinsèquement.
Si toutefois, un lecteur accepte de ne pas être dans une pleine et entière compréhension, il reste la possibilité de rester raisonnable en ne cherchant pas à en comprendre ce qui ne pas préhensible en raison que la folie est le sublime de l’intelligence tandis que la raisonnabilité est le sublime de la normalité, sinon d’en demander une explication qui serait plus familière à son intrinsèque nature.
Afin de clore cette lettre particulière et similaire à un pic visuel asynchronique d’un électrocardiogramme, nous pouvons maintenant convenir que si l’origine des Lettres à une inconnue était la recherche d’une Minerve, de son incarnation humaine, il n’est de doute que la troisième voie de l’utopie sera toujours infiniment plus exigeante que le voyage lui-même en direction de l’île de l’arbre de vie, car il est d’une écrasante évidence qu’elle ne s’adresse pas à Minerve, à son incarnation humaine en ce que cette lettre est un fragment de cette trilinéarité sur laquelle je suis désormais engagé.
Conclusion de cet OLNI (Objet Littéraire Non Identifié)
Je viens d’éliminer 99,99% de mon message initial afin de n’en conserver que la partie essentielle à une pleine et entière compréhension et parce que je suis né au pays du camembert et de la baguette de pain, il me semblera toujours nécessaire de rappeler qu’être autiste chez les Frenchies, c’est vivre dans un pays qui se veut tellement inclusif qu’il exclue sans ambages tous les individus qui refusent cette invitation à l’inclusivité forcée au prétexte que de vouloir rester un individu libre et différent est une injure à tous les autres et en particulier aux chantres de l’inclusion sociale qui sont les plus intolérants lorsque l’on n’accepte pas de rejoindre leur chapelle de pensée.
Résumé simplifié de ma pensée complexe pour la transformer en farine de tapioca afin de la rendre délayable dans un liquide cérébral quelconque.
L’un des nombreux avantages d’avoir une pensée complexe incomplètement préhensible pour les uns et complètement incompréhensible pour tous les autres, c’est que cela permet d’être, de rester et d’évoluer à contre-courant de la théorie Darwinienne concernant la sélection naturelle et bien que mon inadaptation devrait théoriquement être contreproductive, je la développe davantage quotidiennement afin d’explorer des concepts encéphaloscriptiques différents non, plus complexes les uns par rapport aux autres mais afin de tester la résonance qu’ils entraînent et la conséquence lorsque l’écho me revient différemment afin qu’ils puissent être appréhendés par tous les autres avec une adaptation dont je ne puis me résoudre à l’imiter pour entrer dans cette résonance avec la norme du plus grand nombre composant le genre humain à l’instinct trop grégaire et au souhait de ressemblance miroiresque trop grand.
Lorsque j’étais enfant, ma tante Jeanne me répétait régulièrement qu’il n’y aurait jamais assez d’intelligence sur la Terre pour la partager avec la totalité de l’humanité et que les plus démunis viendrait à en créer de nouvelles pour la distribuer gratuitement à tous les autres afin de dévaloriser l’originelle devenue obsolète et sans intérêt aucun à l’exception des rétrogrades qui s’en revendiqueraient encore et toujours.
Ce personnage haut en couleur avait ce chic Français pour m’expliquer des concepts que mon jeune âge ne pouvait comprendre, mais misait sur ma capacité à mémoriser des souvenirs qui resteraient gravés dans mon cerveau d’autiste avec une parfaite exactitude durant plusieurs dizaines d’années.
Je me souviens d’ailleurs qu’elle avait, lors des vacances d’été de l’année 1976, que je passais chez elle pris le temps de me dessiner une carte mentale qui, selon elle, pourrait être la mienne si j’en avais le désir. Cette carte qu’elle avait passé plusieurs semaines à dessiner et que j’étudiais à mesure de sa création était similaire à un univers.
Aucune comparaison avec celles que l’on trouve aujourd’hui, ne dépassant guère une simple feuille de papier car il s’agissait, ni plus ni moins, d’une pièce entière recouverte du sol au plafond de feuilles blanches, elles-mêmes parsemées d’idées, de concepts, de raisonnement, de passerelles, d’impasses, de tunnels souterrains, de ponts suspendus survolant de grands ensembles avec des codes couleurs distincts afin que je puisse assimiler ce schéma plus aisément à mesure qu’elle le développait sans fin afin de le complexifier davantage en prenant toutefois toujours le temps de m’expliquer les liaisons entre les différents pôles qui semblaient au mieux différents sinon antinomique et diverses manières de voyager dans cet univers mental d’une simple fraction de seconde sans le moindre effort mais avec l’obligation morale d’en poursuivre le développement de manière perpétuelle en raison que ce qui n’est pas en expansion permanente finit toujours par se rétracter tout comme notre univers.
Ainsi, plutôt que de suivre l’évolution humaine qui tend à s’adapter à son milieu pour favoriser sa reproduction, je m’efforce autant que faire se peut de n’être que moi et de refuser l’inclusivité sociétale au sein d’une société malade liée à sa dégénérescence programmée génétiquement à mesure qu’elle progresse dans son involution, sinon son évolution destructive.
Selon Charles Darwin, les individus les mieux adaptés à leur environnement se reproduisent davantage que les autres.
Pour ma part, je considère qu’être adapté à son environnement n’apporte aucun bénéfice, car l’adaptation est l’antinomie de l’évolution. Plus on est inadapté, plus on créé pour évoluer dans sa différence tandis que la norme du plus grand nombre et toutes les autres finissent par vouloir se ressembler en supprimant leurs particularités, leurs différences, ce qui n’apporte aucun bénéfice à l’espèce.
Je n’aime la ressemblance que dans la différence pleinement assumée et dans le bonheur de l’asociabilité, de la solitude heureuse, l’indépendance cérébrale et l’isolement social.
Être pleinement adapté à un environnement humain est une garantie d’avoir des « ami(e)s » qui disent de belles choses de nous et accepter que l’objectivité se perde en cours de route entre le cerveau et la bouche. C’est également se persuader que l’on est une personne « intéressante », « intelligente » avec tous les qualificatifs qui vont avec en raison que l’on aime rencontrer « des gens » qui nous ressemble, qui pensent comme nous tout en voulant penser moins après avoir survolé le livre « Je pense trop » afin de ne pas sortir de la norme du plus grand nombre qui ne pense déjà pas grand-chose en raison de son uniformité et de sa propension à vouloir pratiquer l’inclusion forcée par tous les moyens tout en excluant avec violence, les individus qui auront choisi la liberté de penser différemment et de n’être qu’eux-mêmes en n’acceptant pas les codes sociaux que la société souhaite imposer à tous afin de créer un monde unique et réuni dans la joie de vivre, la détestation du mensonge et de l’hypocrisie, l’épicurisme, l’hédonisme en pêchant la Carpe Diem dans la mer de la tranquillité sur la lune qui se montre trop souvent avec des frocs mal ceinturés.
Moi, misanthrope ? oui et doté de tous les qualificatifs que l’on destine aux personnes qui observent le monde avec la lumière naturellement crue et dénuée des filtres peaulatoires smartphoniens teintés d’hypocrisie et dont il est de bon ton de la détester en l’employant toutefois quotidiennement.
Je suis pour les personnes qui me fréquentent actuellement :
Amateur d’art, asocial, autiste, avenant, blagueur, bon à marier, bon pâtissier, chaleureux, cultivé, curieux, écrivaillon, fou, généreux, gentil, gourmand, heureux, humaniste, humoriste, hyperactif, incomplètement préhensible, incompréhensible, un con préhensible à pleines mains, intelligent, jardinier, mutique, philosophe, sauvage, sérieux, sociable, souriant, et tout un fatras d’autres qualificatifs soporifiquement sans intérêt, mais jamais tous en même temps pour les différents groupes que je fréquente sans jamais m’enfermer dans aucun d’eux.
Au final, qui suis-je ?
Uniquement celui que l’on désigne avec la mention qui convient à chacun, car, j’ai toujours mieux à faire que de me définir précisément et complètement que mon existence ne suffirait pas à en terminer la définition. Ainsi, je suis l’un de ces êtres indéfinissables en voyage permanent avec pour compagne « l’araignée du destin » à la recherche de ces êtres particuliers qui n’ont comme patrie que leur univers des possibles né de leur particule élémentaire et dont chacun d’eux est unique en son genre, et avec le bonheur d’en avoir déjà rencontré quelques-uns.
99,99% du message a été éliminé pour finalement n’en contenir que 0,01%.
Parce que ce 0,01% sera encore trop complexe 99,99% des lecteurs, je le résume maintenant en une seule phrase.
Être politiquement correct, c’est se forcer à chier sans faire de bruit.
Post-scriptum,
L’autisme Asperger, c’est cool paraît-il…
Cette lettre n’était pourtant qu’un infinitésimal grain de sable aisément assimilable de mon fonctionnement cérébral semblable au fond océanique de la fosse des Mariannes sur lequel j’évolue quotidiennement avec aisance.
L’autisme de Kanner, lui, se trouve contenu dans la particule élémentaire d’un semblable grain de sable, mais prisonnier de la surface de ce lieu inaccessible au genre humain évoluant en surface.
Pour avoir une image un peu plus complète de la pensée d’un autiste, le moyen le plus rapide est de lire la page Memento Mori – Atypikal Life
Une lettre à Petruška ne devant plus se refermer sans le passage de mes livres lus au cours de la semaine.
L’Âme et la Vie
C. G. JUNG
Édition Le livre de poche
ISBN : 978-2-253-06434-3
Page 115
Nous pouvons dire par exemple que la vie est une maladie dont le pronostic est bien mauvais ; elle traîne pendant des années pour se terminer par la mort. Ou encore ; que la normalité est la prédominance généralisée d’une débilité constitutionnelle ; que l’homme est un animal dont le cerveau est la prérogative habituelle des hypocondriaques.
Une lettre à Petruška ne devant plus se refermer sans une citation personnelle qui vaut parfois mille mots.
L’intelligence collective est inversement proportionnelle au nombre de personnes qui la compose.