Les invités de Mediapart

Samedi 14 mai 2011, l'association Défense des enfants international (DEI) organisera le procès fictif de l'État français, cité à comparaître pour avoir, au gré de sa politique migratoire brutale, «privé de liberté des milliers d'enfants, tant dans les zones d'attente aux frontières que dans les centres de rétention administrative».

Les artistes OlivierBlanckart, Christian Bonnefoi, Pascal Convert, Alain Fleisher,Jean-Michel Meurice, Bernard Moninot et SylvieTurpin dénoncent l'éviction d'Olivier Kaeppelin du musée d'art contemporain parisien, diligentée par le ministère de la culture. Ils lancent une pétition.

 Alors que s'ouvre à Rabat, vendredi 20 mai, le festival musical Mawazine, l'écrivain marocain Abdelhak Serhane dénonce dans cette «Lettre à Marda» l'indécence d'une manifestation destinée à faire illusion dans un pays où sévissent une répression violente et une pauvreté diffuse.

Damien Carême, maire (PS) de Grande-Synthe (Nord), se scandalise des propos de Laurent Wauquiez contre «les dérives de l'assistanat», que le ministre des affaires européennes a qualifiées de «cancer de la société française».

Opposé à l'investiture du président du FMI, Act-Up Paris entre dans le débat sur les primaires du Parti socialiste et dénonce l'appel au vote utile dans la désignation du candidat pour 2012.

En voulant à tout prix éviter l'immigration tunisienne, jusqu'à envisager la suspension de la liberté de circuler dans l'Union européenne, le gouvernement français rate une occasion de montrer sa compréhension des événements qui se déroulent de l'autre côté de la Méditerranée, soulignent Khadija Mohsen-Finan (Paris 8) et Malika Zeghal (Harvard).

Sébastien Thibault, François Moreau, Thomas Léger, Nicolas Courtin (Cesdip) dénoncent un «marketing politique à bout de souffle» destiné à «lifter un métier ancien dont les coutures menacent pourtant de craquer».

Alors que le 10 mai 2011 l'Assemblée nationale examine un projet de loi sur l'abrogation des permis d'exploration des huiles et gaz de schiste, José Bové appelle de ses vœux un texte préservé de l'influence des grandes firmes privées.

 Après les annonces de Nicolas Sarkozy, le 3 mai dernier à Gravelines (Nord), quatre élus écologistes appellent à «sortir du nucléaire, préserver le climat, réduire nos consommations d'énergies fossiles et garantir un droit aux services énergétiques à tous, même aux plus précaires».

Contre les «candidats de la dette», Johann Cesa (Mouvement des jeunes socialistes) et Julien Guérin (l'Offensive socialiste) appellent le Parti socialiste à se rassembler sur sa gauche, afin de retrouver ces salariés en situation précaire qui composent selon eux une France sociologiquement «de gauche».