Quant à monsieur Chirac, on peut dire de lui qu'il est l'héritier de tous ses prédécesseurs.
Il dispose d'un porte-feuille absolument colossal de solides amitiés arabes.
Selon l'expression classique, il tutoie en anglais tous les chefs Arabes...
Il connait réellement beaucoup de gens dans la région, chefs d'État, ministres, etc.
On le découvre parfois accidentellement
comme à l'occasion du télégramme particulièrement chaleureux envoyé à la mort du cheikh Zayed
ou l'amitié avec Rafik Hariri, également très connue.
Et il en existe d'autres,
y compris avec des personnages bien inférieurs sur la scène politique
comme ce père dominicain de l'école biblique de Jérusalem, ayant un petit rôle politique dans la région.
À son décès, le consul de France à Jérusalem a reçu un télégramme de l'Élysée dans les deux heures qui ont suivi demandant au consul de représenter le Président aux funérailles.
Il s'agit là de côtés positifs ou négatifs de la personnalité de Jacques Chirac :
il connaît beaucoup de monde.
En cela il a hérité de François Mitterand.
Globalement, sur ce dossier, il est plutôt en bonne position.
Mais nous sommes aujourd'hui arrivés dans un tel temps de tourmente et d'imprésivibilité...
Jacques Chirac, La Palestine et la France de 1917 à nos jours, compte-rendu de la conférence, 9 février 2006, Henry Laurens.
Choix, découpage, apostilles, chapō, E'M.C.