Lorsque Barnier a été nommé premier ministre, le cercle médiatique allant des chaînes TV aux radios en passant par les réseaux sociaux et la presse dominante (et dominée), ont loué les capacités de négociation dudit Barnier. À coups de flagornerie et de médiocrité intellectuelle.
Depuis la motion de censure puis la nomination de son successeur au même poste, nous avons droit aux mêmes ânneries.
Autant Barnier sous ses airs "bonhomme" représentait le monde d'hier, celui du chiraquisme et des armoires poussiéreuses où la naphtaline est la seule odeur identifiable, autant l'arrivée de Bayrou fait penser à celui d'avant hier, celui de Thiers et de Pétain.
Mais c'est également un personnage dont le seul maître reconnu -Henri IV - a fini tragiquement. Ne lui souhaitons rien de tel. En revanche si c'est un digne représentant du Sud ouest, c'est avant tout un digne représentant des petites magouilles républicaines.
C'est peut être pour ça qu'il n'aura pas grand chose à craindre de Marine Le Pen empêtrés l'une comme l'autre dans leur problèmes d'emplois fictifs...
Puis, tant qu'on y est, essorons encore la gueuse ; il est si confortable de conserver un mandat électif en totale contradiction avec les règles péniblement adoptée par la classe politique...et encore.
Si tant est qu'il reste jusqu'à l'été prochain, sa décision lui permettra de conserver et de cumuler ses indemnités d'élus....
On ne sait jamais.
Ce n'est pas en se vautrant dans la bassesse que certains à gauche redoreront leur blason, si tant est qu'ils n'en n'aient jamais eut.
Un peu de tenue messieurs. Des "gens foutre" comme aurait fait dire Jean Pierre Melville à un aristocrate revenu des lâchetés de ses semblables (dans l'Armée des Ombres).
Alors que les Mahorais peuvent constater et déplorer l'absence de l'État et l'abandon de celui-ci à l'égard de citoyens français, le nouveau premier ministre préfère convoquer un conseil municipal au moment où des citoyens français sont morts bien souvent à cause des conditions de vie indignes dans lesquelles on les a laissé.
Bientôt Bayrou rejoindra Barnier au comité d'organisation des JO d'hiver en 2030 pour y cumuler une dernière fois des indemnités que nous devrons leur payer à moins que d'ici là le monde d'hier et d'avant hier ne vienne à disparaitre et que ce peuple ne vienne leur rappeler quelques règles de moralité et de décence.