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Racisme dans la presse occidentale: Pourquoi c’est important de s’excuser ?

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lecourrier-du-soir.com - Sébastien Badibanga, 17 mars 2018

L’ère du Mea Culpa a sonné ? Dans le cadre de la sortie en avril d’une édition consacrée aux « races », National Geographic a publié sur son site internet un éditorial dans lequel la rédactrice en chef du magazine américain reconnaît sans détour un traitement raciste de ses reportages jusque dans les années 1970 et s’excuse auprès des « natifs » d’autres pays décrits comme des « personnes exotiques » voire des « sauvages ». Chronique.

Chaque chose en son temps ! A l’occasion de son 130e anniversaire, National Geographic prévoit de publier en avril une édition sur les « races ». D’où l’éditorial aux allures de Mea Culpa de Susan Goldberg, la rédactrice en chef du magazine américain, dans lequel elle reconnaît, à cœur ouvert, le racisme délibéré des reportages de sa rédaction jusque dans les années 1970.

 « Pendant des décennies, nos reportages étaient racistes », dit-elle avant de préciser : « Pour nous en détacher, il nous faut le reconnaître. » Notre magazine a « très peu fait pour faire en sorte que ses lecteurs dépassent les stéréotypes de la culture blanche occidentale », admet-elle. Et de renchérir : notre rédaction dépeignait avec forces reportages les « natifs » d’autres pays comme des « personnes exotiques », souvent dénudés, chasseurs-cueilleurs, une sorte de « sauvages anoblis ».

 Par exemple, un reportage du magazine publié en 1916 animalise deux Noirs Aborigènes : « Ces sauvages se classent parmi les moins intelligents de tous les êtres humains », dénote BBC Afrique.

 National Geographic reconnaît l’humanité de ces peuples longtemps marginalisés

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Why We’re Devoting an Entire Issue of National Geographic to Race

 There is no scientific basis for race. It’s largely a made-up label. And you can't understand 21st-century America without it.

By Debra Adams Simmons

National Geographic strives to deepen our understanding of the world and our role in it. It’s difficult to understand 21st-century America without exploring the issue of race. It’s the elephant in the room, permeating every aspect of our culture, neighborhoods, schools, businesses, politics, sports, arts, and relationships.

While science tells us that there is no such thing as race, society uses racial distinctions to divide us. Throughout history, groups of people have classified those who were different from them as the “other.” On the eve of the 50th anniversary of the assassination of civil rights leader Rev. Martin Luther King, Jr., we decided to look deeply into these issues with a distinct National Geographic lens. Our stories reflect a view that is global, scientific, and cultural.

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For Decades, Our Coverage Was Racist. To Rise Above Our Past, We Must Acknowledge It

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