Successivement mécanicien, vendeur, chauffeur de taxi, serveur, garde du corps, ouvrier saisonnier… Rien ne prédestinait Horace McCoy à devenir un jour écrivain. Décoré de la Croix de Guerre par le Gouvernement français en 1918, il commence à écrire et à publier à la fin des années 1920 dans des pulps magazines dont Black Mask.
La prolifique production de scénarios dont il fit part – plus d’une quarantaine – le poussa à s’attaquer à un genre littéraire différent : le roman.
De sa bibliographie on retient bien sûr les romans à succès : On achève bien les chevaux et Un linceul n’a pas de poches. Horace McCoy est alors comparé à des monstres sacrés des lettres américaines : Steinbeck et Hemingway dont l’influence est certaine et revendiquée. Dans le Linceul, McCoy égratigne le rêve américain et Hollywood, deux mythes intouchables pour les américains de l'après guerre, ce qui crée la polémique et fait de lui un auteur sulfureux.
Horace McCoy meurt d’une crise cardiaque à Beverly Hills, à l’âge de 58 ans. Ce romancier, nouvelliste et scénariste de talent nous a légué un bel héritage composé de plusieurs romans et de nouvelles que l’ont peut retrouver facilement sur le net, chez les libraires et dans les bibliothèques.
Une œuvre attire tout particulièrement mon attention et je la recommande : le recueil intitulé Black Mask Stories, publié par l’éditeur Le Livre de poche en 1975.

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