Rappeler que Hollande appuyé par son clan au sein du PS et ses affidés ont été les fossoyeurs d'un changement démocratique et social, hautement possible, à portée de mains, empêchant un changement fondamental de structure du pouvoir dans une république bourgeoise figée depuis 60 ans malgré les coups de boutoir historiques des dépossédéEs à plusieurs reprises est indéniable.
Pour faire écho, nous ramener à l'espoir trahi des moments heureux de victoire populaire aux jours suivants la victoire électorale de Hollande alors que la maîtrise des deux chambres, des régions, des grandes villes, permettaient d'inverser un rapport de force qui fut finalement toujours une lutte pour la justice sociale, la fraternité, une lutte sans fin, de révoltes, d'insurrections, en grèves, en occupations, alors, et in fine la désertion des isoloirs. Cette fin "négociée" des luttes mécaniquement au détriment des sans-rien, des sans-dents.
Oui, quel gâchis.
Le loup était alors désormais sorti du flou!
Les conservateurs "de gauche", oxymore sans conteste, dévoilaient leur déni de vouloir réellement changer la matrice de la Vème république. Celui-ci apparaissait sans fard comme leur intime conviction, un moi politique qui se dévoilait, devenu une évidence effrayante pour tous et toutes.
En glissant notre bulletin dans l'urne (funéraire) nous votions pour une transformation fantasmée, impensée. Alors qu' au même instant que notre bulletin portait notre espoir, s'immiscer dans la fente, pour les gouvernants bientôt consacrés, notre espérance se fracassait devant une réalité faussement induite jours après jours de la campagne présidentielle de 2012.
Au- delà de la sidération des électeurs-rices de la gauche et à sa marge, un sentiment encore vivace de reniement et de manipulation reste très fort. La violence d'Etat et la répression furent amplifiées sans vergogne par Macron et son monde.
Mais le défi qui est à mes yeux impose une nécessite impérieuse est de tenter d'effacer ces années honteuses en créant un programme commun applicable dans la Région IDF afin de sortir Pécresse, la Versaillaise, ses acolytes de Sens commun, et les recyclés du FN et de la droite extrême qui l'entourent.