Dans sa bataille pour un accès universel à une eau sûre et de qualité, le Tchad n’est pas seul. Dans le sillage des réformes entreprises pour le développement du pays par le président Idriss Déby depuis le tournant du millénaire, de nombreuses organisations régionales et internationales ont reconnu l’importance d’aider le Tchad à se doter des infrastructures nécessaires pour non seulement garantir au plus grand nombre un accès fiable à l’eau potable, mais aussi à progresser en matière de gestion des eaux usées.
La situation géographique du Tchad, à cheval sur les zones saharienne, sahélienne, et soudanienne, fait que de tous temps les ressources en eau ont été rares. Durant la période coloniale, la priorité a été mise sur le développement de zones restreintes pour l’agriculture, au détriment du bien-être de la population. Et les premières décennies d’indépendance n’ont pas vu beaucoup d’évolutions en la matière, avec un constat sans appel : en 2000, le taux d’accès à l’eau potable au Tchad était d’à peine 20%.
Face à des partenaires internationaux notoirement exigeants en termes d’aide au développement, la volonté du Président Déby d’agir significativement pour étendre l’accès des Tchadiens à l’eau potable, en faisant bondir ce taux à plus de 55% en à peine quinze ans, a été déterminante. D’autre part, il a su démontrer le sérieux de son administration en matière de cogestion de ces projets d’aide au développement.
C’est ainsi que le président Déby Itno a su fédérer les forces de l’Union européenne (UE), de la Banque africaine de développement (BAD), de l’Agence française de développement (AFD) et de la Banque mondiale pour entreprendre des chantiers coordonnés sur tous les aspects de la question de l’eau : plus de 1000 pompes et 60 réseaux d’adduction d’eau potable ont été installés en zone rurale ; des centaines de systèmes d’évacuation des eaux usées ont été déployées dans les villes moyennes ; un schéma directeur de gestion des déchets solides et d’assainissement pluvial a été développé et mis en place pour N’Djamena, en plus d’un large plan sur la santé urbaine. En tout, ce sont bien près de trente milliards de FCFA qui ont été investis sur la dernière décennie. Et c’est au Ministère de l’hydraulique qu’a incombé la lourde charge de la coordination pour la planification et la mise en œuvre.
S’il reste encore du chemin à accomplir pour que 100% des Tchadiens aient un accès permanent à l’eau potable et des conditions de gestion des eaux usées satisfaisantes, le président Déby a démontré à ses partenaires internationaux sa volonté inébranlable sur ce sujet, et l’engagement total de son administration.