Vers un Saint-Honoré de la Démocratie ?

Les accords de Grenelle de 1968 au Ministère du Travail relevaient de la « gouvernance à cinq » : l'État, les élus, les syndicats représentatifs des salariés, les entreprises et les associations. 
Les syndicats étant laminés, les associations ayant du mal à se faire entendre (contrairement aux lobbies parfois aussi nommés « Think-tanks » - des Think-tanks généralement blindés... -), le Monarc a cru habile d’associer le vulgum pecus, le Peuple, les gens, bref nozigues, comme dirait Audiard, à des grand-messes destinées à faire accroire que notre démocratie se porte à merveille. 
Dans le même temps, à bas-bruit et sous couvre-feu, le Monarch privatise, démantèle et dérégule à tours de bras. 
Mais minute, papillon (Monarc... papillon...) : nous sommes nombreux à nous rendre compte que c’est encore et toujours la bonne vieille stratégie du capitalisme du désastre qui est à l’œuvre, à la faveur du choc qu’est la pandémie du COVID (un Kairos à saisir par les cheveux, pour tous ces néoconservateurs !) et au besoin par la force armée. 
Aujourd’hui, ce qu’il nous faut d’urgence, c’est une contre-contre-révolution pour sauver notre république « indivisible, démocratique, laïque et sociale », dont le principe est « le gouvernement du Peuple par le Peuple et pour le Peuple ». 
C’est pourquoi je propose, comme premier Acte de cette contre-contre/révolution, la tenue sans délai d’un Saint-Honoré de la Démocratie !