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Journaliste congolais vivant à Paris, défenseur de la liberté d'expression. Fondateur de Réveil FM International.Créée en 1999 à Kinshasa, Réveil FM est devenu Réveil FM International depuis 2007 à Paris.

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Billet de blog 10 septembre 2014

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«Sans-dents»: «C’est un mensonge qui me blesse», confie François Hollande

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«Sans-dents»: «C’est un mensonge qui me blesse», confie François Hollande

Par Freddy Mulongo, mercredi 10 septembre 2014   Radio Réveil FM International 

François Hollande et Valérie Trierweiler

POLITIQUE - «Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière», souligne le chef de l’Etat dans «Le Nouvel Observateur»…

François Hollande meurtri par l’attaque de Valérie Trierweiler. Dans son livre, son ex-compagne affirme que le président français «n’aime pas les pauvres. Lui, l’homme de gauche, dit en privé: "les sans-dents", très fier de son trait d’humour.»

Après avoir réagi lors d’une conférence de presse au sommet de l’Otan la semaine passée, François Hollande revient sur la formule dans le Nouvel Observateur à paraître jeudi.

«Cette attaque sur les pauvres, les démunis, je l’ai vécue comme un coup porté à ma vie tout entière. […] Dans toutes mes fonctions, dans tous mes mandats, je n’ai pensé qu’à aider, qu’à représenter ceux qui souffrent. Je n’ai jamais été du côté des puissants, même si je ne suis pas leur ennemi, mais je sais d’où je viens». Visage fermé, comme le décrit l’Obs, il ajoute: «Oui, j’ai rencontré des gens dans les pires difficultés, usés par la vie. Ils avaient du mal à soigner leurs dents. C’est le signe de la pire misère. Ces gens, je les ai côtoyés, aidés, soutenus.»

«Le milieu d’où je tiens mes racines»

Pour sa «défense», le chef de l’Etat avance l’origine modeste de ses grands-parents. «Mon grand-père maternel, petit tailleur d’origine savoyarde, vivait avec sa famille dans un modeste deux-pièces à Paris. Mon grand-père paternel, lui, était instituteur, issu d’une famille de paysans pauvres du nord de la France. Et vous croyez que je pourrais mépriser le milieu d’où je tiens mes racines, ma raison de vivre?»

«Ce que je vis en ce moment n’est pas agréable, mais que voulez-vous? Que j’aille pleurer sur mon sort devant les Français, que je pleurniche? […] Je veux rester dans l’authenticité de ce que je suis. Je n’ai jamais triché, jamais cherché à faire croire que j’étais quelqu’un d’autre que ce que je suis. […] Mais je ne veux pas qu’on puisse dire ou écrire que je me moque de la douleur sociale, car c’est un mensonge qui me blesse.»

François Hollande et Valérie Trierweiler

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