Ça y est, c’est une nouvelle inondation jamais vue ! Il en faut une par an, avec ses arbres empilés dans les rues, ses pompiers pateaugant dans la boue, ses retraités poussant la raclette, ses édiles ressortant la mine convaincue, ses victimes noyées dans leurs parkings, parce qu'elles voulurent sauver leurs voitures, en plein déluge.
C’est l’histoire d’un gogo à qui l’on demande depuis des années de soutenir l’industrie automobile nationale en subventionnant par ses impôts l’achat de véhicules qui lui coûtent beaucoup à l’usage. C’est l’histoire d’un gogo qui finance par ses impôts les soins médicaux délivrés aux dizaines de milliers de personnes qui, chaque année, voient leur état de santé s’aggraver à cause de la pollution de l’air. (Un nouvel extrait du chapitre 3 de ma Fin du tout-voiture/ Actes Sud)
La Commission européenne a pourtant essayé… Petite pause dans ma série d’infolettres spéciales « agriculture ». L’affaire Wolkswagen est trop drôle pour que j’en fasse fi. Parce qu’elle ne fait que révéler à quel point il est difficile, pour les constructeurs, de verdir le diesel. Voici un extrait du chapitre 3 de mon livre, La Fin du Tout-voiture, paru en 2013 chez Actes Sud.)
(actualisation 11 mai) Les médias commencent à parler de ce projet, ouf ! Le Monde daté du 12 mai, par la plume de Stéphane Foucart, en cause largement en dernère page. Et me cite. C'est pas beau, ça ?Quatre pour mille. Ce n’est pas la croissance espérée pour cette année, c’est bien mieux : une possible révolution. Car en augmentant la teneur de nos sols en matières organique de quatre pour mille, chaque année, nos sols absorberaient tout ce que nous exhalons de CO2, chaque année.
Aujourd'hui, dans Libé, il y a deux pages sur la fin du diesel. Personnellement, cela fait au moins quatre ans que j'en cause, notamment dans La Fin du tout-voiture (voir plus bas, et billet du 24 novembre) paru en 2013. À lire ce papier, on enfonce encore des portes ouvertes… ce qui nous permet au moins de voir la concurrence déjà bien loin à l'horizon.
D’où viennent les marchés de compensation ? Du carbone, une fois encore.Dans le but de ne pas affliger davantage un monde industriel contraint par les objectifs de réduction d’émissions, le Protocole de Kyoto a inventé des mécanismes originaux allégeant le fardeau pourtant léger du marché du carbone.