Farewell Neville

Quand un chef d'orchestre, âgé de 92 ans, tire sa révérence, il vient parfois le désir de choisir le silence, hommage de sait qui la faiblesse des mots face à la transcendance des notes.

Et puis nous reviennent les souvenirs, d'une Angleterre ouverte et joyeuse, dont l'arrogance même était un bienfait, parce que teintée de dérision, d'humour aux teintes pastelles, enfin d'un je-ne-sais-quoi qui la distinguait du commun des nations. Fichu soleil d'automne qui nous chippe un chic type aux allures aristocrates. Il nous reste Mozart. A la vie !