Ce pianiste, à chaque fois qu'il sort du bois, nous dit quelque chose du monde. Avec Rachmaninov et ses Préludes, Alexander Paley ne déchaîne pas que le déluge.
Il joue des nuances comme on jette aux divans des imaginations des étoles, des lumières, et prépare un thé noir en secret. C'est un artiste épatant pour l'hiver, un de ces drôles de types que l'on est heureux d'écouter quand les frimas piquent l'humeur et dont on se rend compte, au fil des mois, que le talent traverse les saisons. Comme toujours, Alexander Paley nous éblouit.
A écouter:
"Rachmaninov par Alexander Paley", label La Musica