Connaissez-vous Nicholas Burton-Page? Il est venu au monde le 15 janvier 1947 à Londres, d’un père architecte ayant combattu sur le front des Indes et d’une mère professeur de français. Depuis des années, ce britannique aimable- un pléonasme- à la fois corniste et chef d’orchestre, vit en France.
Il dirigera le Requiem de Verdi, les 7, 8 et 10 juin prochains. Tout d’abord à l’Oratoire du Louvre- premier temple accordé aux Réformés de Paris, en 1811, il est orné d’une statue de Coligny qui toise le Louvre, une façon de rappeler qu’il faut éviter d’assister à un mariage le 24 août quand on est protestant - ensuite à l’église Saint Joseph de Saint Maur, enfin dans la cathédrale de Chartres.
Avec ses lamentions jetées comme du crêpe au sommet des oliviers, ses pulsations, ses cris de lumière et son espérance bouleversante- Libera me, qui peut résister ?- l’œuvre de Verdi réveillerait un mort. Puisqu’il s’agit de cela, justement, gageons que Nicholas Burton Page aura le bon goût de nous conduire au plus haut. Douces pensées pour tous...
Informations pratiques :
Prix de 8 à 10 €
Le 7 juin au Temple de l’Oratoire: 145 rue Saint Honoré, 75001 Paris à 20 h 30
Le 8 juin à l’église des Nations: Eglise Saint Joseph des Nations, 161bis rue Saint Maur, 75011 Paris à 20h 30
Le 10 juin à la Cathédrale de Chartres: 92 Rue du Grand Faubourg 28000 Chartres à 20 h 30