Eh bien, voilà une histoire qui a tout pour plaire aux amateurs de théâtre politique ! Dans le rôle principal, nous avons Marlène Schiappa, l'ancienne ministre déléguée chargée de la citoyenneté, qui décide de jouer les metteurs en scène capricieux. Avec un geste de la main, elle annule une subvention de 100 000 euros à SOS Racisme, tout cela parce que le président de l'association, Dominique Sopo, a osé critiquer sa stratégie de communication. On peut dire que Schiappa sait vraiment comment se venger avec style ! Mais attendez, ce n'est pas tout ! Elle se retrouve également dans un duo douteux avec le journaliste Mohamed Sifaoui. Des rendez-vous privilégiés, des échanges réguliers, et hop, voilà que l'association de Sifaoui reçoit une généreuse subvention de 355 000 euros du fonds Marianne. Quelle belle pièce de théâtre, où les amis sont récompensés et les critiques sont punis ! Pendant ce temps, l'inspection générale de l'administration tente de jouer le rôle du justicier impartial, mais même eux ne peuvent nier le manque de transparence et d'équité dans tout ce processus. Mais qui s'en soucie vraiment de la transparence et de l'équité quand on peut utiliser les fonds publics pour régler ses comptes personnels ? Mesdames et messieurs, bienvenue dans le monde merveilleux du fonds Marianne, où les subventions sont distribuées selon les humeurs des ministres, où les amis reçoivent des traitements privilégiés et où la transparence est simplement un mot vide de sens. Applaudissons tous cette belle pièce de théâtre politique, qui ne manque pas de nous divertir et de nous rappeler combien la réalité peut parfois être plus absurde que la fiction.
Belle journée
votre Albertine