Dessinée par notre civilisation thermo-industrielle, cette carte donne une idée de notre emprise humaine sur la Terre. Une carte nocturne d'un monde difficile à déchiffrer. Avec les clair-obscurs, les1…
espaces éclairés paraissent dominants alors que dans le système Terre, ils sont solidaires des espaces peu denses. Comment ? Là est toute la question que nous traitons avec toutes les ressources de la géographie, qu'elle soit politique ou d'approche culturelle. Nous voulons montrer combien le concept d'espace est très riche.
Dans une étude de la Fondation Jean-Jaurès, Jérôme Fourquet et Raphaël Llorca chantent les louanges de la grande distribution qui se serait « mise systématiquement du côté du peuple ». Un constat énamouré dans une France défigurée par un consumérisme à l’américaine, qui a dévasté les entrées de ville et les centres de centaines de villes en France. (Gilles Fumey)
Dans une étude de la Fondation Jean-Jaurès, Jérôme Fourquet et Raphaël Llorca chantent les louanges de la grande distribution qui se serait « mise systématiquement du côté du peuple ». Un constat énamouré dans une France défigurée par un consumérisme à l’américaine, qui a dévasté les entrées de ville et les centres de centaines de villes en France. (Gilles Fumey)
A quelques jours de l'assassinat de l'ancien premier ministre Shinzo Abe, sur les écrans sort "Destructions Babies", superbe film de Tetsuya Mariko. Géographies en mouvement l'avait découvert à Locarno en 2016. Le réalisateur avait alors obtenu, à l'âge de 35 ans, le prix du meilleur jeune réalisateur. (Gilles Fumey)
Dans toutes les batailles contre le surtourisme qui affecte certains quartiers de Paris, de Lyon, des sites comme les calanques de Marseille, les villes de Colmar, Barcelone, Amsterdam, Bangkok, le cas de Venise est éclairant. Il s'y mène des batailles qui ne sont pas gagnées d'avance. (Gilles Fumey)
Dans son allocution du 14 juillet, Emmanuel Macron a qualifié la nation de « tout organique ». L’expression puise dans la tradition intellectuelle de la géopolitique dite « classique », dont les théories ont notamment servi de fondement à l’expansionnisme nazi. (Manouk Borzakian)
La voiture électrique est partout. Sur nos routes. Dans les publicités. Dans certains discours écologistes. Mais étrangement (ou délibérément ?), les conséquences de son déploiement à grand échelle sont peu évoquées. Et si l’on regardait cette prouesse technologique depuis les pays du Sud ? (Renaud Duterme)
Jean-Stéphane Bron a filmé les ravages de la crise financière à Cleveland en 2010, puis les coulisses de l’Opéra de Paris en 2017. Il s’aventure en bas de chez lui dans "Ma rue de l’Ale". Au gré des rencontres avec un boucher, un concierge ou une vendeuse de sex-shop, le documentariste explore ce qui fait la ville, lieu de l’hétérogénéité et de l’imprévu. (Manouk Borzakian)
On aime le Tour de France, ses 11 millions de spectateurs in situ (en 2019) et on salue aussi le courage de Grégory Doucet stigmatisant le caractère polluant de l’événement. Une tache qui s’ajoute à celle du dopage quand le Tour démarre ce 1er juillet à Copenhague, où l’ancien vainqueur 1996 rappelle la triche à peine masquée. (Gilles Fumey)
Comment bascule le monde lorsqu’avec l’âge, des dizaines de milliers de personnes âgées tombent chaque année ? Pour décéder dans les mois qui suivent. Cela représente trois fois plus de morts que les accidents de la route. Quand les forces manquent, le monde rétrécit. (Gilles Fumey)
Répéter, analyser, écouter, transmettre : tout ce que font Lydia et Claude Bourguignon, depuis près de quarante ans, en France et dans le monde. Ces scientifiques de terrain, devenus des sages, à force de nous alerter sur la crise actuelle. (Gilles Fumey)