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Perec appliqué au cercle des amis médiapartiens
« Ainsi vivaient-ils, eux et leurs amis, dans leurs petits appartements encombrés et sympathiques, avec leurs balades et leurs films, leurs grands repas fraternels , leurs projets merveilleux. » (1) -
Un pôle de moins en moins polaire.
Pour la calotte glacière, c'est cuit! © NASA
Pendant que l’ensemble des Médias nous parle d’excitations religieuses, et pousse jusqu’à la caricature la critique d’un journal d’humour, un danger bien plus important, bien plus grave, bien plus inquiétant, frappe notre petit village global. -
Plus que jamais, la démocratie !
Réponse à Jürgen Habermas et ses colistiers. C’est avec déception que j’ai pris connaissance de la contribution récente publiée par le philosophe Jürgen Habermas, sous le titre « Plus que jamais, l’Europe », avec l’économiste Peter Bofinger et l’ancien ministre Julian Nida-Rümelin, (Le Monde, 26-27 août 2012). -
Rothschild: enquête sur une banque au cœur du pouvoir
Depuis Georges Pompidou, c'est une règle. La banque Rothschild est installée au cœur de la République, au croisement des affaires et de la politique. Dans le livre Rothschild, une banque au pouvoir, notre consœur Martine Orange mène une enquête fouillée sur une institution qui a retrouvé toute sa puissance. Parmi les acteurs croisés : Édouard Balladur et Nicolas Sarkozy. Nous en publions de larges extraits.
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Combattre la mafia de l’évasion fiscale
La tentation belge de Bernard Arnault est une leçon de choses. Le désir d’expatriation de ce milliardaire montre que l’argent, quand il devient une fin en soi, avoisine le crime dans sa volonté d’échapper aux lois communes. L’évasion fiscale n’est pas à la marge mais au centre d’une économie devenue mafieuse parce que livrée à la finance.
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Conflit israélo/palestinien: la mécanique du mensonge médiatique et étatique contre Judith Butler
Au cœur de la polémique autour de sa remise du Prix Adorno par la ville de Francfort ce 11 septembre 2012, la grande figure de la pensée critique contemporaine américaine Judith Butler répond aux ignobles critiques d’« antisémitisme », en défendant sa vision d’une judéité non-violente, distincte de la violence d’État et solidaire des droits des Palestiniens. -
Aude Amiot, une disparition?
© pol
L’enterrement d’Aude Amiot, une actrice, a eu lieu, jeudi 6 septembre 2012, à Tours, sa ville natale (La Nouvelle République Du Centre Ouest 08/09/2012 ). J’ai eu du mal à écrire ce texte, tant ma tristesse et ma colère étaient grandes. -
Le travail est mort, vive le travail !
En un quart de siècle la droite a réussi, par un subtil renversement idéologique, à faire du travail une valeur immuable que la gauche s’est pourtant toujours proposée d’utiliser comme levier de l’émancipation ; alors même que le travail devrait œuvrer à son propre dépassement (en créant suffisamment de ressources matérielles), on assiste au contraire et de manière assez paradoxale, à sa sanctuarisation. -
L'héritage des Lumières, un legs en péril
Texte de l'exposé présenté lors du festival « Un livre à la mer », le 25 août à CollioureTout au long du XVIIIe siècle, un formidable bouillonnement intellectuel a progressivement remis en question l’ordre établi : la monarchie absolue, la division de la société en ordres immuables et l’emprise totale du pouvoir religieux.Ce qu’on appelle aujourd’hui le « siècle des Lumières » fut en fait l’aboutissement d’un processus entamé par des esprits libres, isolés, usant, souvent avec ruse, tantôt de la poésie avec François Villon ou Jean de La Fontaine, tantôt de la farce avec Rabelais, tantôt de la réflexion philosophique avec Montaigne, Locke, Spinoza ou Descartes.Les grandes idées des Lumières, on en trouve des traces dans l’Antiquité grecque et romaine, dans le Moyen Age, dans la Renaissance et dans le XVIIe siècle classique. Reconnaissant, Rousseau, dans son Discours sur l’inégalité rend explicitement hommage à Tacite, Plutarque et Grotius.Ce qui a muri, lentement, ici et là, dans l’oppression et la répression, politiques et religieuses, se généralise après la mort de Louis XIV et se transforme peu à peu en un courant de pensée. Comme l’observe Tzvetan Todorov, « les Lumières absorbent et articulent des idées qui, dans le passé, étaient en conflit. (…) Les ingrédients sont anciens, pourtant leur combinaison est neuve. »Dans toute l’Europe, des philosophes remettent en question la servilité : celle de la pensée et celle des hommes. La raison humaine doit se libérer et penser la société comme une réalité compréhensible et transformable en fonction d’un ordre naturel fondamental. Tel est l’essentiel du message.