Un consensus se dessine sur la nécessité de réviser la Constitution de 1987. Destinée à préserver Haïti du spectre dictatorial, cette dernière a outrepassé son rôle et illustré l’échec de l’ultra parlementarisme qu’elle a consacré. Alors que le Président Moïse serait sur le point d’annoncer le lancement de la révision, les observateurs retiennent leur souffle.
« Historique », « hors du commun », « sans précédent » … Tous ces termes reviennent régulièrement pour décrire le procès dit des « 100 jours », qui a valu une condamnation à 20 ans de travaux forcés pour Vital Kamerhe et son co-accusé Samih Jammal. Mais le terme « politique » est bien celui qui apparait le plus pour qualifier ce procès visant les plus hautes sphères de l’Etat congolais.
Pays fragile, Haïti doit également compter sur un secteur énergétique défaillant pour cause de sous-investissements, de détournements massifs, de confiscations et de blocages politiciens qui entravent son développement. Malgré un volontarisme politique indéniable, les choses peinent à changer.
Pays fragile, Haïti subit de plein fouet la crise sanitaire du Covid-19. Alors même que le Président Jovenel tâche d’alléger les difficultés de ses citoyens, voilà que l’opposante Mirlande Manigat, rapidement rejointe par l’oligarque Réginald Boulos, voudrait justifier un raccourcissement du mandat présidentiel. Au risque de plonger les insulaires dans une nouvelle crise politique.
Le dynamisme du Président de la République qui multiplie les actions pour développer et réformer son pays ne plait pas aux opposants, le TIM et le HVM, les partis des deux anciens Présidents. Ils ont déployé une machine à fake news de critiques et insultes contre le gouvernement. Seul objectif : faire reculer le pays pour déstabiliser le pouvoir.
Le 22 août dernier, la Chambre basse rejetait la mise en accusation du Président Jovenel Moïse, mettant fin à un feuilleton à rebondissements entamé six mois plus tôt. Depuis, le pays est suspendu à l’approbation du discours de politique générale du nouveau Premier ministre, reportée sine die par la Chambre des députés.
Quatre arrêts de la Cour d’appel de Paris viennent éclairer d’un jour nouveau les démêlés judiciaires de l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga et battent en brèche l’accusation de fraude fiscale concernant des biens immobiliers en région parisienne.
Haïti vit des jours mouvementés depuis la publication début juin d’un rapport de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSCCA) sur la gestion des fonds PetroCaribe. Faisant état de malversations et de détournements de fonds au plus haut niveau de l’Etat, il vise plusieurs institutions et entreprises haïtiennes ainsi que l’actuel Président de la République, Jovenel Moïse.
Le 15 février, Smart Africa, qui œuvre à la digitalisation du continent, a officiellement accueilli son nouveau Directeur Général, Lacina Koné. Cet ingénieur en électronique entrera en fonction le 1er mars, succédant au Malien Hamadou Touré, qui occupait ce poste depuis le démarrage opérationnel de l’Alliance, en janvier 2016.
Alors que le dépouillement est toujours en cours et que les résultats du scrutin présidentiel devraient être connus le 6 janvier, toute laisse présager une fraude massive en faveur du dauphin de Joseph Kabila, avec son lot de conséquences imprévisibles.
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