
Ségo, Valérie, Julie...François s'était toujours préservé du mariage hétérosexuel parce que Hollande se réservait pour une grande union « hétéro-statutaire ».
La rencontre entre François Hollande et Klaus Schwab a été immortalisée. Pas de deux sur la scène du World Economic Forum. Tu entends le Directeur-Fondateur du Forum de Davos susurrer au président de la République française: « Du connais la coopération Public-Privé ? » Notre représentant, effarouché: « Euh, pensez-vous qu'on doive. Ce n'est pas vraiment républicain.» Le prince charmant, la voix enrouée, on ne saurait dire si c'est par l'accent guttural suisse-allemand ou par le désir d'une union « bankable » : « Ya mais quand tu as goûté à ce partenariat, tu ne peux plus faire que ça.» Derniers scrupules remisés: « Alors YOUPI ! Et tant pis s'il faut dire au revoir à la démocratie.»
Macron anti & pro-système Grâce à la fusion Public-Privé, le Forum Économique Mondial a terminé sa transition: né fondation à but non lucratif, il peut enfin vivre sa nature profonde d'institution internationale et assumer ses fonctions de gouvernance pour mener à bien sa très ambitieuse mission d'améliorer l'état du monde. Qui et comment WEF gouverne ? La peur s'insinue par ces interrogations sans réponse. Nous étions en 2015. Deux ans plus tard, Davos fêtait la génération de son premier président androgyne nous faisant passer d'un système à un autre, d'une gouvernance nationale à une gouvernance supranationale.

Macron, jupitérien ? Pour parfaitement appréhender le phénomène, il faut remonter à ces premiers jours du Monde Moderne racontés par Platon. Les humains, conçus androgynes, dotés de quatre bras, quatre jambes, une tête à deux faces furent scindés en deux par Zeus, Jupiter version grecque, pour soustraire le monde à leur ambition d'être Dieux à la place des Dieux.
La boucle était bouclée. Nous avons été vernis d'être témoins de la réunion de deux parties séparées depuis des milliers d'années. Avec la relation fusionnelle entre le Public et le Privé, on a dit au revoir aux Temps Modernes en retrouvant l'état originel. C'est par ce pêché originel de Davos que nous sommes entrés dans les Temps « davoïques ».
Macron : fondateur de la cité de la Peur Le pas de deux Hollande-Schwab a débouché à petit pas sur le mouvement En Marche. Le pouvoir est devenu ce système circulaire à la vigueur et la force redoutables. Son orgueil immense l'a d'emblée mené à se retrouver au sommet des Alpes, ersatz très honorable de l'Olympe. Jamais freiné par un contre-pouvoir de poids, Pass, Pass, il avance vite vers son ultime objectif d'un contrôle quasi-divin sur tout un chacun...pour notre bien à tous, bien entendu puisque telle est sa mission.
Génétique oblige, il est affamé. Les 1500 milliards de dette souscrits par les étudiants américains ne suffisent plus. Il faut trouver de quoi assouvir l'appétit de la gouvernance supranationale. Vous comprenez maintenant pourquoi Emmanuel Macron évoque en pleine campagne présidentielle la privatisation des facultés françaises alors que le statut estudiantin n'a jamais été aussi précaire. Macron s'en fiche bien des citoyens; Il doit donner des gages à WEF. Pour un temps du moins.
A la Grèce des dieux !