Les mouvements structurant leurs luttes autour de l'occupation populaire des espaces indiquent que ce sont les classes les plus démunies et ceux qui sont hors système qui sont le plus porteurs d’une créativité. Cette révolution populaire des "tiers espaces" n’est pas la révolution ultralibérale de la "start-up nation". Nous sommes dans un changement de nature dans notre manière de faire société.
L’ensemble du spectre médiatico-politique déplore un "saccage" du défilé du 1er mai à Paris, se focalisant sur les bris de verre, alors que personne ne semble relever que les manifestants du "cortège de tête" étaient presque aussi nombreux que le cortège syndical.
A travers la présentation d'expérimentations et un rappel historique et international, la possibilité de définir la notion d’économie populaire et de provoquer un débat public est un enjeu tout aussi économique, scientifique que politique.
Les expériences relatées émergent en décalage par rapport aux structures instituées, dans des zones plus ou moins délaissées ou sans emprise, où les acteurs-chercheurs construisent leurs propres référentiels d’analyse et dispositifs d’action, à travers une pratique des espaces
« Je ne conçois un avenir (comment te l’expliquer ?) que dans une espèce de déséquilibre permanent de l’esprit, pour lequel la stabilité est non seulement un temps mort, mais une véritable mort. Trois tableaux chorégraphiques autour du théâtre de Bernard-Marie Koltès.
L’éducation populaire réinterrogée par la recherche-action dans un travail de la culture : Où et comment s’incarne le projet émancipateur et transformateur ? Qui sont les acteurs populaires de ces mouvements ? Quels sont les dispositifs et les outils de ce processus ? Pourquoi ces acteurs ne se revendiquent pas nécessairement de l’héritage de l’éducation populaire, voire contestent cette notion ?
Sans organisation de base, il n’y a pas de justice sociale. Ces lieux ne sont pas en dehors de la ville, mais au centre des questions urbaines et par leur activité confirment qu’on ne peut les reléguer à la marge selon les représentations sécuritaires du moment. Ce sont les plus petites unités de l’échelle du commun à partir de laquelle s’élabore une commune politique.
Le corps est l’endroit où s’enchevêtrent l’intime et le politique entre l’expression des sentiments et l’incorporation des oppressions. Le « dedans » est une opération du « dehors ». Dans ces plis se logent les conditions sociales de production de la personne. S’il y a bien un espace où cette confrontation peut avoir lieu entre art et pouvoir, c’est l’espace public.