Ce blog pose un regard sur l'actualité à travers des textes poétiques engagés, écrits au fil du temps et mis en musique par le groupe Amba.
Après Monde, dis-lui, questionnement sur une mondialisation…
destructrice, Epique époque tente de donner du sens à la réalité du confinement. Aujourd'hui, le monde passe à ma fenêtre ainsi qu'à celle de ma fille, étudiante, coincée dans sa solitude parisienne. Et c'est comme si la fontaine d'en face racontait une autre histoire.
Et puis, il y a L'écho d'une éco qui résonne en boucle dans les recoins de ma conscience...
A partir de maintenant, si l'on permettait à nos enfants d'aller décrocher la lune ?
Le poète a pris la route des étoiles il y a 11 ans. C'était en mars 2010. Depuis, tous les soirs je me tourne vers le ciel étoilé. J'ai tant de choses à lui raconter...
Poème pour Jean Ferrat
Derrière les actes, il y a des paroles. Derrière les paroles, il y a des pensées. Et parmi les pensées, il y a la pensée marronne. Une pensée qui s’inscrit dans la résistance et la résilience. La situation de La Réunion il y a deux ans avait réactivé une pensée marronne collective.
Des mots, toujours des mots, encore des mots... comme des vagues qui roulent sans cesse et viennent se briser, tantôt avec douceur, souvent avec force, sur les rivages de nos vies.
En mémoire à tous ceux qui sont morts et continueront de mourir pour leurs idées. A tous ceux qui ne tiennent que des stylos et des crayons de couleur à bout de combat.
En ce jour de commémoration nationale de l'abolition de l'esclavage, voici un texte qui raconte l'histoire du maloya, cette musique de l'île de la Réunion qui porte la mémoire de tout un peuple.
Ces derniers temps on parle beaucoup d'enfants "décrocheurs". Mais si, pour certains d'entre eux, leurs vraies motivations étaient juste d'aller décrocher la lune ? Voici, en rimes et en vers, l'histoire vraie d'un enfant rêveur...
Nos différences sont nos richesses portées par nos langues, nos identités, nos cultures. Et pourtant, nous sommes tous semblables sur cette planète Terre que nous avons reçue en héritage et que nous nous apprêtons à transmettre.
Une économie de prédation donne le ton à la mondialisation et rebondit, comme un écho, d'un pays à l'autre. Peut-être qu'un jour un nouvel écho économique résonnera dans un monde raisonné. En attendant, cet écho-là tourne en boucle dans ma conscience...
Pendant que les rues et les boutiques se vident de leurs histoires, seuls certains monuments sont témoins de la désertion des humains. Et ma fille étudiante, coincée dans sa solitude parisienne, continue d'admirer la fontaine d'en face. Nos conversations sans fin et avec décalage horaire, m'ont inspirée ce texte...
Que restera-t-il dans les mémoires et dans les coeurs de chacun de nous, quel que soit notre pays, au lendemain de cette époque de confinement ? Une époque dans laquelle nous vivons au rythme de la peur d'un virus qui pique la société de consommation en plein coeur et l'humanité en pleine désillusion.