Tes absences sont comme
Ce soleil aride qui assèche
Mon cœur …
Nulle larme de joie ou de peine
Qui l'irrigue et le regonfle
Le font conquérant
Pour affronter la Vie
…
Déserté de ton eau
Ce cœur brûlé de trop de soleil
Se ratatine, se rabougrit, se racornit
…
Ne fuis pas mon cœur
Même s'il est trop petit
Pour te contenir Toi
Tout entier
Tout grand que tu es
Accepte d'être une petite fleur
En son bois
Que j'effeuillerai à compter
Jusqu'aux jours de tes retours
Tu y as tes quartiers d'Été et d'Hiver
Entre autres saisons
Tu es la Primavera
Qui fleurit en mon Automne
Que je te cède
Ici et maintenant