"Un amour naissant inonde le monde de poésie,
un amour qui dure irrigue de poésie la vie quotidienne,
la fin d'un amour nous rejette dans la prose."
Edgar Morin - Extrait de Les sept savoirs nécessaires à l'éducation du futur
Si vous passez par ici Edgar, je vous adresse un grand merci pour cette pensée revigorante, fluide, mouvante comme l'eau.
Cela me rappelle Alphons MUCHA - Artiste raffiné qui voulait que ces oeuvres affichées dans la rue - lieu commun n'appartenant à personne et à tous - on les arrachent pour les coller au mur de sa bicoque, qu'on se les approprient sans monnaie, parce qu'elles plaisent et je suppose "inspire" et donc puissent améliorer le quotidien pour faire entrer un peu de poèsie, de beauté chez soi :
"J'étais heureux d'être engagé dans un art pour le peuple et non pas pour les salon fermés" : Alphons MUCHA.
Malgrè t
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outes les ordures qui flottent dans l'E-Ocean, les Méta-lourds qui se déposent dans les profondeurs du Dark-Net, une navigation buccolique permet des trouver des petits trésors que l'on récoltent, comme quand enfants, on s'émerveillait d'une pierre sur le chemin, d'une pomme de pin tombée au sol que l'on décortiquait pour en manger les fruits que les écureuils avaient négligés, ou d'une feuille séchée, trouée, dont la ciselure nous faisait imaginer des dessins, des sortes de nuages-augures terriens. Ces butins déformaient nos poches pour être ramener à la maison. Cependant, veillissante, je me dis : "Bienheureux ceux qui ont de la mémoire pour garder et emmener toutes ces beautés partout avec soi(e) sans avoir à les arracher à leurs écrins naturels pour que d'autres puissent en profiter lors de leurs aussi promenades.