Tant que j'en aurais la force, voire même le souffle, les seuls souhaits que je formulerai pour l'année qui vient et les suivantes, seront assimilés à de l'utopie. Alors que, s'ils ne sont certes pas envisageables, ils seraient parfaitement réalisables.
Ce que je souhaite, c'est que chacun d'entre nous élargisse son champ de vision. Qu'il cesse de se focaliser sur son nombril et celui de ceux qu'il aime, pour considérer l'autre à la même hauteur.
Ce que je souhaite, c'est que celui qui a tout et trop, commence à s'interroger sur son usage et son utilité ; que dans le partage et le bien fait autour de lui, il s'épanouisse et se grandisse.
Ce que je souhaite, c'est que plutôt que d'abandonner les malheureux de toute la terre à leur pauvre sort, nous leur tendions la main et les accueillions pour s'enrichir des différences et des expériences.
Ce que je souhaite, c'est qu'à Noël prochain, les enfants d'occident aient de beaux cadeaux, mais pas trop pour que ceux de la brousse, de la jungle, du désert, des moussons et des dictatures aient aussi les leurs.
Ce que je souhaite c'est que, plutôt que d'implorer la nature et de pleurer ses bouleversements, nous allions vers elle avec lenteur, délicatesse et désintéressement.
Ce que je souhaite, c'est que batte le coeur des hommes et non que les hommes se battent pour d'inutiles conquêtes cosmiques ou planétaires...
Ce que je souhaite, c'est que nos consciences s'éveillent et notre humanité se révèle.
Ce que je souhaite en somme, ce n'est pas de changer le monde.
Ce que je souhaite est bien plus compliqué.
Ce que je souhaite, c'est que les hommes changent...
Moyennant quoi, bonne année frères humains.
Et ce que je souhaite aussi - dans un autre domaine -, c'est ne plus voir un ami pleurer.
Si ce n'est pas trop abuser, ce que je souhaite enfin, c'est que ceux qui aiment Macronique, la partagent un max jusqu'en avril et proposent à leurs amis de s'abonner à mon adresse...