L’écologie est dans les esprits, le prix du carburant donne à réfléchir au moyen de transport le plus approprié pour peu qu’il soit utilisable sans une énorme perte de temps. Mais le choix ne se fait pas qu’à ce niveau. Être agressé au cours d'un trajet n'est sans doute pas un risque très élevé, mais s'il faut le prendre deux fois par jour tout au long de l'année, il ne peut plus être insignifiant.
Le fait qu'une agression ne puisse se faire la plupart du temps sans témoins ne peut rassurer. La plupart des gens ne s'interposeront pas.
Bien sûr, il y a un signal d’alarme. Mais le réflexe qui vient en premier est : « ne jamais toucher ». On a en tête un résultat drastique, l’arrêt du convoi, la demande d’explication, la répression des abus, la colère des passagers qui voient leur trajet perturbé… et même pas la certitude d’être secouru rapidement. Bref, agir sur cette manette ne va pas de soi car elle est conçue dès son apparition comme un signal d’avarie technique plus que comme un secours aux personnes.
La sécurité des passagers vis à vis du comportement délinquant devrait être améliorée par un appel spécifique. S’il arrive par exemple qu’une femme se trouve aux prises avec un malfrat, il y a malheureusement très peu de chances qu’un autre passager aille s’interposer physiquement. Par contre, il hésitera peut-être moins à déclencher une alarme adéquate. Elle aurait l’avantage de signifier au délinquant qu’il est ciblé et permettrait d’appeler un personnel de sécurité. Si de plus la voiture est munie de caméras de surveillance, alors les centres de contrôle auront le signal en temps réel.
De nos jours un tel dispositif ne serait pas d’un coût hors d’atteinte, et viendrait combler le manque d’un équipement nécessaire.
Titre : Une dame interrogée dans un reportage télévisé France-Info