On nous en rebat les oreilles ; Davos Sommet Economique Mondial serait donc le lieu où le monde entier devrait se retrouver sauf à être considéré comme une personnalité de seconde zone…
Tous s’y précipitent, tels des moutons de Panurge, raquettes de neige aux pieds, pour affronter la dureté climatique de la station des Grisons ; quel courage !
On assiste alors à une logorrhée verbale sur les états d’âme du monde, une réelle foire de monologues, chaque chef d’Etat soliloquant et déclamant ses panacées.
Que reste-t-il ensuite de tout cela ? Comme le disait Shakespeare ; « des mots, des mots et toujours des mots »
En dehors du tiroir-caisse de l’organisateur Klaus Schawb, qui doit se réjouir de son bon coup médiatique et empocher de quoi garantir ses vieux jours, Davos n’a réellement pas d’intérêt !
C’est bien la place, où pour être considéré, résister au politiquement correct et éviter d’être noyé dans la foire des monologues, il ne faut pas être.
Au lieu de créer des liens de solidarité entre les riches, de plus en plus riches, et les pauvres, de plus en plus pauvres, Davos opère la démonstration que c’est le fric qui fait toujours tourner le monde, comme le chantait si bien Lisa Minelli dans « Cabaret ».