Monsieur le Préfet de la République, représentant le gouvernement,
Monsieur le Président, Saint-Pierre de l’Interco qui faites votre purgatoire sur terre à la C.A.S.G.B.S,
Cher Jean-Yves Perrot, véritable Saint-Just budgétaire,
Néanmoins au delà des souhaits de santé que je formule pour chacun d'entre vous, cette tradition doit permettre de faire le point sur l'état de la Nation pour dégager des perspectives de renouveau, cela ne vous étonnera pas car j'estime que la politique des gouvernements successifs ces dernières années a largement conduit à la situation d'aujourd'hui.
La crise des gilets jaunes est une crise profonde qui est, en grande partie, la conséquence de la dévaluation interne, politique obligée pour respecter les fameux 3% de déficit de Bruxelles en raison de l'impossibilité de modifier les taux monétaires externes dans le cadre de la monnaie unique.
La crise des gilets jaunes est une crise profonde qui est, en grande partie, la conséquence de la dévaluation interne, politique obligée pour respecter les fameux 3% de déficit de Bruxelles en raison de l'impossibilité de modifier les taux monétaires externes dans le cadre de la monnaie unique.
LES GILETS JAUNES, UNE CRISE POLITIQUE ? NON UNE CRISE STRUCTURELLE , UNE CRISE DE RÉGIME !
On le sait, mais on a toujours tendance à l'oublier : l'Histoire est sans fin et surtout les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets.
Les icônes, les certitudes économiques ont parfois la vie dure mais elles finissent toujours par succomber lorsqu' elles sont déconnectées des réalités et ne correspondent plus qu'à des choix idéologiques parfaitement contestables.
Il ne s'agit pas pour moi d'excuser les violences qui ont causé malheureusement 2 morts, des destructions ainsi que des caillassages inadmissibles des forces de l'ordre, mais d'essayer de saisir la signification profonde de ces manifestations.
Le Président Macron vient de tenir des propos sur la défense européenne qui ne peuvent passer inaperçus et qui dénotent une singulière méconnaissance des réalités sauf à rêver tout haut dans un délire utopique et surtout avec la volonté affirmée d'abuser les Français.
« Vor Gott und der Geschichte ist mein Gewissen rein : ich habe den Krieg nicht gewollt ».
« Devant Dieu et l’Histoire, ma conscience est pure, je n’ai pas voulu la guerre ».
Guillaume II Empereur d’Allemagne,
Roi de Prusse