La course a commencé. Dès mercredi 9 Mai 2012, Cécile Duflot, Yannick Jadot (député européen EELV) Dominique Voynet et Jean-Vincent Placé, se disent prêt à renoncer à leurs idéaux pour un poste de ministre ou de secrétaire d’État.
D'ailleurs, le parti écologiste, qui n'a d’écologiste que le nom, a voté début mai une motion en faveur de la participation gouvernementale approuvée à 84 %.
Nous les croyions sincères avant les élections Européennes de 2009, quand José Bové, défendait le NON au Traité Constitutionnel Européen en 2005, pensant qu'écologie et capitalisme sont incompatibles (ce qui est exact), et, voulant changer les choses de l'intérieur, acceptât le traité de Lisbonne, pâle copie du TCE.
C'est un échec. La politique libérale conduite par l'union européenne du traité de Lisbonne nous amène plus rapidement vers le désastre écologique annoncé.
Nous les croyions sincères, lorsque nous les avions croisés des années durant en résistance à Notre-Dame-des-Landes contre la construction d'un aéroport international inutile et nuisible, porté par Jean-Marc Ayrault, lorsque Cécile Duflot annonçait le 9 Juillet 2011 sous un chapiteau sur le camp de résistance, qu'il n'y aurait aucun arrangement avec le Parti Socialiste tant que ce dernier ne renoncerait pas a ce projet inutile et nuisible qu'est la construction de cet aéroport.
Interpellée ce mercredi 9 Mai 2012 sur les antennes de RMC et BFM TV par Jean-Jacques Bourdin sur ce sujet, la réponse de Cécile Duflot quand à la contradiction de participer à un gouvernement socialiste, en étant défavorable à la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes voulu par Jean-Marc Ayrault, la réponse de la responsable d'Europe Écologie Les Verts laisse pantois :
« Si il fallait que les socialistes deviennent écologistes pour qu'on puisse travailler ensemble , là je pense qu'on pourrait attendre quelques années, donc le principe que nous avons choisi c'est de dire qu'on ne peut pas attendre que tout le monde soit d'accord avec les écologistes sinon on ferait rien »
On voit ici, que ce qui leur importe ne sont pas les idéaux, encore moins les idées, mais un petit maroquin ministériel et quelques circonscriptions
Nous les croyions sincères lorsqu'ils affirmaient que la sortie du nucléaire était un engagement faisant partie de l'ADN de leur parti, et qu'ils n'y renoncerait pas.
Europe Ecologie Les Verts deviendrait-il Europe Escrologie les Verts ?