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Billet de blog 9 avril 2020

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Olivier Py, sur quelle planète vivez-vous ?

Rivé à son « optimisme », le directeur du festival d’Avignon a dévoilé hier la programmation de la 74ème édition… et suscité une indignation largement partagée. Analyse de la situation avec, in fine, une proposition pour maintenir le festival tout en l’annulant.

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Capture d'écran. Heureux comme un pape, Olivier Py annonce la programmation du festival d’Avignon en visioconférence, le 8 avril 2020.

Planète Terre, France, 2020. Le gouvernement appelle à la patience tous les Français qui pensent d’ores et déjà à l’organisation de leurs vacances d’été. Au même moment, le  festival d’Avignon dévoile la programmation de sa 74ème édition, prévue du 3 au 23 juillet. Comme si de rien n’était, ou presque.

La comparaison sera jugée osée, osons-là : Tout comme Donald Trump espérait voir les églises pleines pour Pâques, le directeur du festival d’Avignon, Olivier Py espère remplir la Cour d'honneur en juillet. Dans la visioconférence donnée hier, 8 avril 2020, il s’est retranché derrière les « autorités sanitaires » : « Le conseil scientifique a, pour l’heure, envisagé un début de levée de confinement début mai. À cette date, cela serait encore possible, mais peut-être pas dans les conditions initiales. En revanche, si le déconfinement n’intervient pas dans la deuxième quinzaine du mois de mai, le festival pourra difficilement avoir lieu. »

Olivier Py est visiblement mal renseigné. Car enfin, quand bien même le confinement serait partiellement levé en mai, le virus n’aura pas disparu pour autant. Pour Le Monde  (« Quand et comment pourrons-nous ressortir de chez nous ? »), qui ne passe pas pour être un journal spécialement complotiste : « il est envisageable que les mesures de distanciation sociale soient maintenues, comme l’interdiction des grands rassemblements, la fermeture des écoles ou des bars. » Le même article cite une étude prépubliée le 24 mars par des chercheurs de Harvard, qui estime ainsi qu’aux Etats-Unis, en l’absence d’autres facteurs, des mesures de distanciation sociale pourraient être nécessaires jusqu’en … 2022.

Dès lors, est-il sensé d’appeler, comme l’écrit Olivier Py dans l’éditorial, à « nous réunir enfin, par-delà nos découragements et par-delà nos différences, pour célébrer les énigmes, pour leur demander l'inépuisable feu de la conscience », a fortiori pour « vivre quelques jours de fièvres, au cœur du gai savoir » et « contaminer la tristesse des jours et les fatalités matérielles. » Ouf, quel programme !

The show must go on

Le déni de réalité est tel que, dans cet éditorial, Olivier Py n’évoque à un moment le coronavirus. En lieu et place, on a droit à une jolie dissertation sur Éros et Thanatos, « le désir et la mort, l'alpha et l'oméga de toutes les histoires humaines. Ces deux dieux magnifiques, ces deux paramètres irrévocables de notre inconscient (…) ; Sitôt qu'un être entre en scène, il les convoque, il nous fait dialoguer avec notre désir et notre mort, non pas comme une violence sans réponse mais comme la célébration de notre énergie spirituelle. (…) Et c'est de là que peut se repenser un politique qui ne soit pas l'organisation laborieuse des intérêts mais les conditions mêmes de l'accès au sens. » Il fallait y penser… Pour combattre le virus et accéder au sens de nos misérables existences mortelles : vous reprendrez bien une petite dose d’énergie spirituelle ! Alléluia…

La messe est dite ? Pas tout à fait. Car si le festival d’Avignon doit être maintenu, c’est que the show must go on : « J’ai joué des soirs de deuil, j’ai joué des soirs de fatigue extrême…. j’ai toujours pensé qu’il fallait que le rideau se lève, rien n’est plus sacré que ce geste-là, rien si ce n’est que la vie elle-même ». Rien n’est plus sacré… La formule laisse songeur. Voilà qui justifierait donc « l’exception culturelle » ? Dans le registre de « l’en même temps » cher au Président qu’il vénère désormais, Olivier Py met dans le même panier le « sacré » et l’humanisme : « Le théâtre est plus qu'un média, il est un humanisme ». Et là, il y a un sacré hic, car « savons-nous encore ce que c'est que l'humain ? La définition de cet étrange animal, fait d'espoir et de mélancolie, ne nous échappe-t-elle pas aujourd'hui ? » Heureusement qu’Olivier Py est là pour éclairer notre lanterne et nous aider à « définir l’humain ». Comme l’écrivait le ministre de la Culture, Franck Riester, dans un tweet du 6 février 2019 : « Cher Olivier Py, merci pour la lumière qu’à chaque lever de rideau, vous nous apportez. » Amen.

(Au passage, au moins faut-il reconnaître à Olivier Py, contrairement à d’autres, le mérite de la sincérité : comme il de disait en 2016, « "Je ne me dis pas "artiste engagé" car je ne suis pas un homme de gauche »)

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Olivier Py et Brigitte Macron, en février 2019 lors de la remise à Olivier Py des insignes de la Légion d’Honneur

Ce mélange des genres (pour ne pas dire : confusion mentale) n’est pas nouveau. En 1998, dans Rien n'est vanité. Lettre ouverte aux acteurs, techniciens, administrateurs et spectateurs de la compagnie, Olivier Py écrivait déjà : « N'en déplaise aux imbéciles, aux aveugles, aux envieux, n'en déplaise aux incrédules, le théâtre ne nous intéresse que dans la mesure où il fait immerger l'absolument humain. L'absolument humain nous enivre, l'absolument humain est le vin de notre fête. (…) N'en déplaise aux imbéciles, aux bénis non-non, aux bigots de la laïcité, je ne suis venu ici que pour le Christ, et le Christ c'était nous attablés autour du travail et dans l'espoir que notre ronde s'élargisse. »

En 1998, Olivier Py était déjà passablement imbu de lui-même : « Mon travail est de partager ma victoire. La vie s'ouvre aux premières feuilles de ma couronne  », écrivait-il alors. Rien de moins ! Le 14 juillet 2018, Olivier Py a été promu Chevalier de la Légion d’Honneur, une distinction censée distinguer des personnes « ayant fait preuve de mérites éminents au service de la nation ». On cherchera en vain quel « service à la nation aurait bien pu rendre Olivier Py. Ou alors, peut-être s’agissait-il de célébrer le seul acte de bravoure qu’il ait jamais commis : en 1995, avoir rejoint le metteur en scène François Tanguy, et d’autres artistes (Ariane Mnouchkine, Maguy Marin, François Verret) dans une grève de la faim pour protester contre le siège de Sarajevo. Il s’en était expliqué dans un entretien à Libération : « personnellement, il est vrai que la Bosnie, comme le sida, a réveillé quelque chose en moi. Je relie ça à l'homosexualité et à la vieille question de Genet : «Comment être avec les victimes quand on est dans le camp des salauds?» C'est étrange. »

Insoutenable légèreté

Aujourd’hui, le directeur du festival d’Avignon qu’il est devenu est-il encore « dans le camp des salauds » ? En un sens, oui. En tout cas, c’est ainsi que son attitude est perçue, si l’on en juge par les innombrables commentaires d’indignation qui foisonnent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Retenons ainsi le remarquable billet posté sur Facebook par la comédienne Anne Marchionini  : « Sérieusement, ça ne choque personne qu'Olivier Py n'exprime aucun questionnement d'ordre moral sur le fait de maintenir ou non le festival ? Ha bon ? Parce que là, l'urgence immédiate c'est surtout, surtout, de ne pas cesser de faire du théâtre, c'est ça, de ne pas cesser d’y aller ?... Les immanquables créations 2020 vont aider la psychologue du Centre Hospitalier de Mulhouse, nourrir sa "résilience", c'est ça, même si elles lui valent dans un premier temps un retour de vague, un second raz-de-marée ? à elles et à tous ceux pour lesquels elle témoigne dans sa tribune déchirante, ahurissante, "J'ai la rage", parue dans Libé du 24 mars et beaucoup partagée sur les réseaux sociaux. (…) Tout cela me rappelle les slogans après les attentats de novembre 2015 : "la grande fête de l'art" doit plus que jamais continuer, plus que jamais nous avons besoin d'elle, plus que jamais nous devons aller au théâtre, au concert, etc. L'équation était évidente, imparable : la France c'est la pays de la culture, des festivals, de la création foisonnante et subventionnée, et c'est par la culture que nous vaincrons l'ennemi ! (…)  Bien sûr qu'il fallait affirmer la nécessité de l'art et de la création, après les attentats. Mais de quelle façon, et par quels mots, sur quelle temporalité ? Car la question jamais posée c'était celle-ci : de quel art, de quelle création parle-t-on, lorsqu'on prétend qu'elle va nous aider à dépasser, à réparer, à résoudre les défaillances, les dysfonctionnements violents de notre société, à vaincre l'obscurantisme et l'impensable ? »

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Renaud Muselier, président (LR) du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, tweet 13/07/2018 : « Avant la représentation de Thyeste de Sénèque mis en scène par Thomas Jolly, je retrouve mes amis Olivier Py et Paul Rondin pour échanger sur les enjeux culturels du territoire. »

Insoutenable légèreté du festival d’Avignon, écrivais-je sur ce blog le 4 avril dernier. Multirécidiviste, je n’en étais hélas pas à mon premier coup de griffe contre Olivier Py. Dans un billet de blog du 8 février 2019 (qui m’a par ailleurs valu bien des déboires), je posais des questions (restées sans réponse sur le curieux cumul des mandats (et des rémunérations) d’Olivier Py, capable de simultanément diriger le festival d’Avignon et enchaîner tournées et créations (grassement payées) de mises en scène d’opéras.  

Encore auparavant, le 19 avril 2016, en plein mouvement Nuit debout, je m’étais étonné de l’écart entre les propos d’Olivier Py, dans un éditorial a priori très engagé, et l’absence d’engagement du festival d’Avignon (Il se passe quelque chose… sauf dans la culture). Ce billet de blog sur Mediapart a été le point de départ d’un livre, Nuit debout et culture assoupie, qui a eu très peu d’écho (voir critique de Gilles Costaz) mais qui reste furieusement d’actualité. Le billet de blog m’avait valu une volée de bois de vert de Paul Rondin, directeur délégué du festival d’Avignon (dans un commentaire qu’il a courageusement dépublié depuis lors).  Ce même Paul Rondin qui se réjouissait dans Les Echos, en juillet 2018 : «  Avec le Festival d'art lyrique d'Aix, nous allons monter une filiale commune afin de valoriser nos marques puissantes, vendre nos actifs immatériels : nous produisons toutes sortes de contenus, de grands formats, des master classes, des séries, etc. Nous intéressons des investisseurs et des opérateurs à l'étranger, notamment en Chine où ils ont de très beaux équipements. Les Chinois sont très avancés dans le numérique ; nous avons à apprendre d'eux et eux de nous. Et du même coup, nous participerons au 'soft power' de la France »

Un ministère de la Culture aux abonnés absents

René Char, Jean Vilar, réveillez-vous : ils sont devenus fous. Qu’ont-ils fait du festival de vous aviez créé sous l’intitulé initial de « semaine d’art en Avignon ».

Aujourd’hui, « l’art » ne semble être plus qu’une vitrine pour alimenter le tiroir-caisse. Et là, à en croire Olivier Py, l’annulation de la 74eme édition du festival d’Avignon serait « une catastrophe ». Peut-être même l’Apocalypse, qui n’aura rien de joyeux (L’Apocalypse joyeuse est le titre d’une pièce écrite par Olivier Py en 2000, qui met en scène « deux frères que rapproche leur amour pour la même jeune fille, Espérance »).

Le festival d’Avignon est doté d’un budget de 13 millions d’euros, dont 57 % de subventions et 43 % de recettes propres. « Annuler aboutirait, d’emblée, à une perte entre 7 et 10 millions d’euros. Il faudrait plusieurs éditions pour s’en remettre », estime Olivier Py (propos rapportés par La Croix). Impossible de savoir de quelle calculette sort un chiffre aussi fantaisiste. Si le festival est annulé, il n’y aura certes pas de billetterie, mais les subventions du festival seront maintenues, et nombre de dépenses (installation des lieux, personnel saisonnier, etc.) ne seront pas engagées. S’agirait-il des cachets artistiques ? Olivier Py : « on essaiera de dédommager le plus grand nombre de compagnies ». Comment ça, « on essaiera » ? Et « la plupart des compagnies ». Pas toutes, et sur quels critères ?

Peut-être serait-il temps qu’Olivier Py et Paul Rondin cessent de se considérer comme co-propriétaires du festival d’Avignon. Certes, ils ont reçu mandat pour le diriger. Mais le festival d’Avignon est l’affaire de tous. Ce n’est pas un cabaret privé où Olivier Py pourrait se travestir en Miss Knife (au demeurant un très bon spectacle). Au regard de son histoire, mais aussi de son financement public (basé, donc, sur l’impôt de tous), il n’y a aucune raison pour que le festival d’Avignon, protégé derrière ses remparts, soit l’enclos de quelque nombrilisme égotique que ce soit.

Le ministère de la Culture a, en la matière, une responsabilité énorme. Mais y a-t-il encore, un ministère de la Culture ? On est en droit d’en douter. Le 30 mars, Guy-Pierre Couleau, président du Syndicat national des metteurs en scène, a écrit à Franck Riester :

« De nombreux membres du syndicat sont concernés par le festival (…) Ce sont autant d’équipes techniques, administratives et de structures de production, théâtres, collectivités, qui sont impliqués directement dans cet événement majeur du théâtre français. Je me fais ici le relais des légitimes inquiétudes de mes collègues. Il me semble crucial d’évaluer autant l’impact sanitaire du festival à venir sur l’accueil du public et des équipes, que de mesurer les investissements déjà réalisés par les compagnies qui présentent un spectacle cet été dans la cité des Papes. C’est pourquoi je vous saurais gré de bien vouloir me communiquer des précisions relatives d’une part, à la question du maintien du festival d’Avignon et, le cas échéant, aux modalités techniques de prise en charge des répercussions économiques engendrées par tout aménagement de la tenue de celui-ci. »

Avant-hier encore (7 avril), Renaud Muselier, président de la région PACA, a tenté d’avoir des éclaircissements du ministère de la Culture. En vain. Franck Riester a créé « une cellule d'accompagnement assortie d'une adresse mail à l'attention des organisateurs de festivals ». Il eut peut-être été plus judicieux de créer une cellule de dégrisement, car à l’issue de la pandémie, nombre de festivals et des compagnies vont se réveiller avec la gueule de bois. Et comme toujours, ce sont les petits qui vont le plus « trinquer ».  Mais pour Franck Riester, il semble urgent d’attendre. Lorsque l’on pense que le micro-parti que préside le ministre de la Culture s’appelle « Agir », on se pince !

Vers des Etats généreux de la culture ?

Alors, que faire ?

Et bien, voilà une modeste proposition, qui consiste à maintenir le festival, tout en l’annulant.

Ce n’est pas une blague.

Il semble évident que le festival, tel qu’il a été annoncé hier par Olivier Py, ne pourra avoir lieu. Sanitairement, ce serait irresponsable.

On peut en même temps entendre l’ardent désir d’Olivier Py que le festival ait lieux, au moins symboliquement.

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En 1995, en Avignon même, Olivier Py a créé son meilleur spectacle, devenu légendaire, La Servante, celui grâce auquel Olivier Py a fondé sa réputation. 24 heures de théâtre non-stop. Voici ce qu’en disait à l’époque Jean-Pierre Thibaudat, dans Libération : « La Servante veille tout un jour et toute une nuit. Quand une pièce, longue ou brève, s'achève, un néon s'allume dans le ciel du théâtre, à l'aplomb de cette frontière étrange qui sépare la scène et la salle, des mots liés par l'amitié, en lettres très lumineuses : « Ça ne finira jamais.» (…) Olivier Py signe haut et fort une assurance vie comme on en voit peu. » (vidéo https://www.ina.fr/video/CAB95041721)

Que rêver de mieux ? Au théâtre, la servante est cette petite lampe qui veille la nuit sur les plateaux quand le théâtre est fermé (écouter ici Catherine Hiegel en parler, sur France Culture). Façon de dire que, même sous le règne du coronavirus, l’humble lumière du théâtre reste en veille).

Le « spectacle » pourrait être vidéo-diffusé, gratuitement, donc y compris pour ceux qui n’auront jamais les moyens d’aller au festival d’Avignon (où le prix des places est exorbitant).

Ajoutons que, depuis 1995, la soixantaine d’acteurs qui ont participé à cette aventure hors-normes continuent de se retrouver chaque été en Avignon : un rituel de commémoration.

Une « reprise » de La Servante pourrait se faire simplement sans que les textes ne soient nécessairement choisis par le seul Olivier Py : d’autres artistes, et aussi des spectateurs.

Bien sûr, cette proposition ne saurait tout résoudre. Car si le festival d’Avignon, en tant qu’institution publique emblématique, se remettra sans trop de dommage d’une édition annulée ; il n’en ira pas de même de la plupart des compagnies qui prévoyaient de jouer dans le off ; et au-delà de la seule cité des Papes, dans toute la France, nombre de petites structures et événements culturels, de compagnie, etc, déjà très précaires, ne vont pas se remettre du passage de coronavirus. Il est donc urgent de commencer dès maintenant à prévoir l’après : l’ensemble de la « filière culturelle » va devoir se repenser, se réorganiser et se restructurer.

Sur les réseaux sociaux, cela commence à se dire. Pourquoi le festival d’Avignon annulé ne pourrait-il devenir agora virtuelle de ce que nous pourrions appeler des « Etats généreux de la culture ».

Dans un entretien paru dans la revue Mouvement en 2003, Olivier Py disait d’ailleurs son souhait que le festival d’Avignon joue un rôle fédérateur pour tout ce qui fait, en France, théâtre.

A condition qu’une telle agora (pourquoi pas une « Convention citoyenne pour la culture » ?) ne soit pas réservée aux seuls « professionnels de la profession ». La culture est l’affaire de tous, y compris de celles et ceux dont on prétend qu’ils n’y accèdent pas.

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