Le pire, question bilan carbone et donc coût écologique, serait d'avoir au Maracanä de Rio une finale Allemagne/Pays-Bas.
Ce match aurait pu se jouer à moindre frais et depuis bien longtemps au Borussia-Park de Möchengladbach ou au Philips Stadion d'Eindhoven qui ne sont distants que de quelques dizaines de kilomètres.
Mais une finale Argentine-Brésil ne serait guère plus satisfaisante pour qui veut préserver la planète. A quoi bon en effet faire venir des quatre coins du monde 30 autres pays pour conclure par ce si prévisible derby?
Remarquons que les footeux semblent coutumiers du fait. On a déjà vu cette année, en finale de la Champions League, 2 clubs de Madrid s'affronter à Lisbonne!
Nous n'avons plus les moyens de tels gaspillages! Au pôle, la banquise fond, vitesse grand V, sous les pattes des pingoins! Pour les prochaines coupes du monde, il faudra envisager la désignation du vainqueur par un simple tirage au sort. A charge pour le pays organisateur de choisir l'animal innocent qui procédera au tirage. En effet, Paul le poulpe a montré, lors de la coupe 2010 en Afrique du Sud, que dans ce genre de travail les animaux sont particulièrement compétents.
On peut penser que la Russie, en 2018, choisira un ours et le Qatar un dromadaire en 2022. Ce leur sera bien moins onéreux que de construire des stades. Bien sûr, pour satisfaire les supporters, la cérémonie sera retransmise par les télés gratuitement. Tout le monde sera content.