Bruno Lemaire joue les misérables face caméra. Selon ses dires, il aurait du mal, à nourrir sa famille avec l'inflation. Les ventes de son roman " comment devenir un pervers narcissique pour les nuls ", ayant du mal à décoller. Le pauvre a dû rater les dîners fringants d'un Laurent Wauquier, ou les dîners clandestins, avec Dupond-Morreti et Gabriel Attal. Si ce n'est le festival de fruits de mer qu'a engouffré Francois de Rugy.
Bruno Lemaire fut un temps, ministre de l'Agriculture sur le plateau de Michel Denisot, assis à côté d'un agriculteur ne savait même pas combien faisait un hectare. Quelques années plus tard, le voilà ministre de l'Économie lui qui est pourtant de formation lettres modernes. Un parcours pour le moins inspirant qui est loin d'être anodin, surtout avec l'actuel Parcours-Sup.
En cela, on comprend mieux pourquoi il manque de poigne. Encore que s'il était à ce point en difficulté pour nourrir sa famille, il trouverait sens, dans les pistes que lui suggèrent l'opposition, et une majorité de français. Car en face, les industriels s'en donnent à cœur joie. Ils nous mentent, nous empoisonnent, polluent à outrance, et se gavent sur notre vulnérabilité.
Pendant que Macron fait les yeux doux à l'extrême droite. En semant la discorde sémantique comme écran de fumée pour faire passer ses réformes mortifères, en catimini. Au détriment d'une Élisabeth Borne qui pour une fois disait quelque chose de censé. En rappelant, les fondements de l'extrême droite. Elle s'est faites rappeler à l'ordre, et sommer de ne pas réfléchir, à voix-haute, loin de son prompteur néolibéral.
Un gouvernement français, tel un groupe de djihadistes qui osent tout, tant ils n'ont rien à perdre. Ils nous voilent la face par un tissu de mensonges pour leur dieu, le marché unique. Encouragé par une cellule du terrorisme néolibéral qu'est le cabinet de conseil américain Mckinsey. Dont les conseils tendent à bordéliser la République. En endoctrinant ce gouvernement de fanatique, pour appliquer des politiques d'austérité comme Charia. Et comme nous l'ont montré ces courageuses femmes iraniennes, même le plus tyrannique des dictateurs craint un soulèvement populaire.