Les médias mainstream ont tenté de dévier, l'opinion publique, de la question sociale. Une propagande comme diversions de vrais problèmes, a diffusé en boucle, une chasse aux sorcières, contre les minorités et les voix dissidentes. Avec dans le paysage médiatique, des réacs de services mit en place par l'oligarchie. Ils ont terni le débat démocratique sur des plateaux T.V pour légitimer le discours dominant. Dans des salons feutrés parisiens, des politiques attisent les foules. En se prétendant anti-système pour mieux s'endormir dans leurs fonctions politiques dispendieuses.
Mais aujourd'hui, ce peuple qu'on a cherché à diviser des années durant, se lève d'un seul homme, pour alerter sur la nécessité de préserver ce qui reste de commun, dans nos sociétés. Le peuple a rendez-vous avec son histoire. Une histoire qui n'en déplaise à certains, s'écrit aussi dans la rue. Délégitimant ainsi, des élections de plus en plus galvaudées. Car les gouvernements diffèrent, mais se succèdent pour appliquer, les recommandations de Bruxelles. Celles visant à endetter le pays pour justifier par la suite, la mise en place de politiques d'austérités qui favorisent une privatisation, à outrance. La souveraineté des États ainsi mise à mal, le capital arriverait en bon samaritain, en nous proposant des emplois de plus en plus, précaires que fautes de services publics, on ne pourrait refuser. Le capital, nous pousse à croire par médias interposés qu'à cause des plus démunis, la nation est en piteuse état. L'état aurait alors du mal, à s'en sortir car il croule sous le poids des services publics. Tandis que l'état français, en étant au service des ultra-riches pille les caisses publiques pour le reverser, au capital, sans la moindre contrepartie. À cet effet, la réforme des retraites est la parfaite antithèse, de la théorie du ruissellement. Il suffit de voir à qui profite l'effort national. À qui profite le crime contre les plus pauvres que symbolise la réforme des retraites. Pour cela, il faut suivre l'argent, pour s'apercevoir du montant astronomique de dividendes qui sont engendrées par le CAC 40. Sans oublier le fait que le gouvernement a couronné le fond de pension Black Rock qui lorgne le potentiel marché des retraites françaises. Ainsi, on perçoit en qui, ce pouvoir fait véritablement, allégeance.
Quand bien même, le gouvernement chute dans les sondages. Il entend faire passer la réforme des retraites de gré, mais surtout de force. En balayant toutes alternatives quitte à durcir sa position, à coup de 49.3. Sans tendre l'oreille au dialogue social et en tentant de couper le sifflet à l'opposition. Tant ce gouvernement ne sait plus comment justifier sa positon, il s'enfonce dans le marasme de la novlangue. À coup de discours managérial, le pouvoir technicise la question sociale. Via des discours qui révèlent au grand-jour, leurs acharnements contre les acquis sociaux, du Conseil National de la Résistance. Tout en prétendant agir au nom de l'intérêt général. C'est vous dire si la déconnexion du pouvoir, envers la réalité que vivent les francais les plus précaires est telle qu'on se demande, comment peut-on s'attaquer, à une réforme des retraites, en sortant d'une pandémie internationale ? Où les personnes âgées et les plus fragiles ont été les plus touchés par la pandémie. Cela, on dit long sur un programme mortifère qui est prôné, au sommet de l'état. Visiblement qui n'est pas en faveur, des plus modestes d'entre nous, bien au contraire. Dans un monde d'après qu'on nous a pourtant vanté comme potentiellement, plus altruiste. Forcé de constater qu'il en est rien. Aussi le combat pour une retraite décente pour pouvoir profiter, de ces vieux jours représente un combat qui transcende les barrières quelles qu'elles soient. Dans ce contexte, la question sociale émerge et sonne le glas, pour préserver ce qui reste de commun, dans nos sociétés. Face à un capitalisme énergivore et chronophage qui compte vampiriser, la force de travail jusqu'à la moelle. En raison de quoi la rue incarne encore et toujours, une force politique. Les abstentionnistes qu'on aurait pu croire apolitique viennent remplir les rangs, de la grogne sociale, pour renverser, un temps, les rapports de pouvoirs.