Les gouvernements français diffèrent, mais se succèdent pour appliquer, les recommandations néolibérales. Celles visant à endetter le pays pour justifier, la mise en place de politiques d'austérités. Celles favorisant une privatisation, à outrance. La souveraineté des États ainsi mise à mal, le capital arriverait en faux bon samaritain. En nous proposant des emplois de plus en plus, précaires. Que fautes de service public, on ne pourrait refuser.
À cet effet, le capital, nous pousse à croire par médias interposés qu'à cause des plus démunies, la nation est en piteuse état. L'état aurait alors du mal, à s'en sortir. Car il croule sous le poids des services publics. Taisant le fait que le pouvoir en étant au service des ultra-riches pille les caisses publiques pour arroser le capital, sans exiger la moindre contrepartie.
Il suffit de voir à qui profite l'effort national. Il faut suivre l'argent, pour s'apercevoir du montant astronomique de dividendes qui sont redistribuées par le CAC 40, ces dernières années. Par ailleurs, un récent rapport de l'OXFAM affirme qu'il suffirait de taxer de 2 %, les plus riches pour combler le déficit de la caisse des retraites. Mesure qui paraît inenvisageable pour le gouvernement actuel.
En raison de quoi cette réforme des retraites est l'antithèse parfaite, de la théorie du ruissellement. Du fait qu'elle insiste sur un choix politique qui creuse un fossé social, déjà abyssal, pour conforter les grandes richesses. En cela, on voit en qui, ce pouvoir fait véritablement, allégeance. Vu que le gouvernement a couronné le fonds de pension Black Rock qui lorgne le potentiel marché des retraites françaises. Tant est si bien que le pouvoir multiplie les signes forts en faveur du marché. Quand par exemple, en plein mouvement social, Macron décerne la Légion d'honneur, à Jeff Bezos...
Même si, le gouvernement chute dans les sondages. Coûte que coûte, il entend faire passer la réforme des retraites, à coup de 49.3. En faisant la sourde oreille au dialogue social. Et en tentant de couper le sifflet à l'opposition. Tant ce gouvernement ne sait plus comment justifier sa positon, il s'enfonce dans le marasme de la novlangue. Via des discours managérial, le pouvoir technicise la question sociale. Ce gouvernement prétend agir au nom de l'intérêt général. Tandis que son discours révèle au grand-jour, son acharnement contre les acquis sociaux. Ceux qui ont été promus par le Conseil National de la Résistance.
C'est dire si la déconnexion du pouvoir, envers la réalité que vivent les francais les plus précaires est totale. Au point qu'on se demande, comment peut-on s'attaquer, à une réforme des retraites, en sortant d'une pandémie internationale ? Pandémie qui n'a pas manqué d'affecter les plus fragiles d'entre nous. Dans un monde d'après qu'on nous a pourtant vanté comme potentiellement, altruiste. Forcé de constater qu'il en est rien.
Dans ce contexte, la question sociale émerge. Face au néolibéralisme qui compte vampiriser, la force de travail jusqu'à la moelle. C'est pourquoi ce peuple français qu'on a cherché à diviser des années durant, se lève aujourd'hui d'un seul homme. Pour dénoncer un gouvernement qui n'a de yeux que pour les ultra-riches. La rue s'organise en une force politique qui compte faire entendre sa voix. Soutenu par des abstentionnistes qu'on aurait pu croire apolitique. Désormais, ils viennent remplir les rangs, de la grogne sociale, pour renverser, un temps du moins, les rapports de pouvoirs. Si ce n'est participer à redonner ses lettres de noblesses, à la démocratie.