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Billet de blog 16 mars 2023

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Royaume II

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ces temps s'expliquent par une abondance de mépris, d'abnégation. Émanant de celui reconduit à la fonction de guide suprême. Tout en velléité s'octroie le droit avant toute chose. Chose c'est-à-dire nous la populace, d'engraisser ces compagnons. Tout autant qu'il tente d'asservir les brebis galeuses, par son plus ou moins talent, à duper la plèbe.

Aussi la fin de l'abondance marque une sortie du souverain, pleine de mystères, de messages subliminaux. Et autant de deux poids deux mesures puisque le roi brille de cynisme. Nous incitant à mesurer pour lui, quelque part, cet échafaud qui nous tient tous, en éveil. Lorsque le malheur voit émerger une rage de vivre, devant les murs du château, aussi imposant que d'absurdes morales. Celles qui sont prônées lors de grandes messes scélérates. Tenues par des aumôniers perfides qui sont des bourreaux. Agissant aux yeux de tous, tout de blanc vêtu.

Ce royaume arrose de mépris, des ossatures rouillées de désespoir. Quand la volonté du peuple est balayée. Le roi légitime des bourreaux. La vérité a peu d'importance. Quand le roi prétend agir, en son nom. Les bouffons du royaume s'agitent de morales douteuses pour faire oublier, ceux qui n'ont pas droit, au chapitre. Ceux-là sont nombreux, à remplir les cachots avec la mort pour visite. La vérité a peu d'importance. Quand on tend le bâton pour remercier les maîtres, de nous laisser briller par une liberté d'obéir. La seule liberté qui soit la seule qui vaille. Selon les bouffons du royaume qui s'agitent de morales douteuses. Ce royaume arrose de mépris, des ossatures rouillées de désespoir. Quand la volonté du peuple est balayée. Le roi légitime des bourreaux. La vérité a peu d'importance. Quand le roi prétend agir, en son nom pour faire oublier, ceux qui n'ont pas droit au chapitre. Ceux-là sont nombreux, à remplir les cachots, avec la mort pour visite. Finalement, quand on tend le bâton. La vérité semble avoir peu d'importance.

Mais mes chers amis

L'histoire reconnaît ceux qui ne sont rien. Quand ils survivent aux malheurs. L'histoire reconnaît ceux qui ne sont rien. Quand ils survivent aux empires. Quand l'histoire nous défie, défions l'histoire.

Quand à la croisée des chemins, la lumière rationne l'espoir. Face aux douleurs qui font rage dans l'âme et conscience, de ceux envers qui le mépris, prospère. Ceux dont les miettes peinent à satisfaire, une vie qui consiste à courber, l'échine. Pour le compte de nobles, dont l'allégresse témoigne une avidité, sans fin. Tenus à bout de bras par ces vies qui ne comptent que pour réclamer des deniers. Loin d'une révolution qui jadis abolit les privilèges. Certains diront qu'il est temps que le peuple se soulève. 

Le château n'est pas loin, mais gare aux chiens de garde du pouvoir qui n'ont de chevaleresque que les fresques d'hémoglobine laissées sur le pavé, de femmes , d'enfants, d'handicapés, qu'importe. Ils matent la foule pour le compte de ceux qui prospèrent sur le malheur, la pauvreté et la maladie.

Ce roi jupitérien fait valoir son titre, devant une cour acquise à sa cause. Une noblesse avide de privilèges dictant ses volontés par un mépris de classe, l'aversion des nobles pour la populace. Le jour où les têtes couronnées subiront le revers de leurs, calomnies, eux qui propagent terreurs et infamies. La mort prendra leurs vies comme on souffle une bougie, sous le poids accablant du métal, dans le bruit assourdissant, de la foule qui clame le châtiment. Voire la tête du roi ricoché sur le plancher, ce sang de hautes lignées n'a rien de divin. Seul, ce sentiment de justice l'est, aucunes larmes ne sera versées, ni enterrement, en grandes pompes. Pour celui qui se prétend soleil alors qu'il n'est que crapulerie. Votre règne prendra fin par votre flétrissure majesté, coupable d'avoir abandonné votre peuple, à la peste. Tandis que vous vous faisiez la part belle, de l'impôt à la gabelle, avec vos bons amis qui y-a-t'il de noble, dans cette perfidie ?

Le sang appel le sang comme dernière leçon, messire, sachez qu'il n'y a pas pire qu'un peuple en colère, car dans les chaînes, naît la solidarité et se nourrit la révolte. 

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