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Billet de blog 18 janv. 2023

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La chute

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L'évasion fiscale, nous coûte, un pognon de dingue. Mais pour nous, finis l'abondance, annonça le banquier qui nous sert de président. Qui aurait prédis qu'un ancien banquier de chez Rothschild allait appliquer, une politique en faveur, des ultra riches, à la tête de l'État ? Pour en être sûr, encore fallait-il, l'élire une deuxième fois. Quand bien même, l'abstention explose, et que la précarité expose les plus, démunis. 

Désormais, fort de son deuxième mandat, Manu sans peur et sans reproche entend achever, ses réformes mortifères. Il ne compte pas faillir, à sa mission intrinsèque, de représenter, au mieux l'oligarchie. Manu fut conseiller économique de François Hollande puis son ministre et enfin président. Il est difficile pour Manu, de maquiller la nature de son engagement, à la tête du pays depuis une petite dizaine d'années. Il s'improvise, en temps de pandémie, influenceur pour les lobbys pharmaceutique. Le reste du temps, il dirige avec son gouvernement, le service après-vente, du lobby bancaire européen et du CAC 40. Lui et son gouvernement de fantoches mettent en place, une démocratie qui s'embourgeoise de trafics d'influence, de conflits d'intérêts, en tous genres. Un système pyramidal prennant les allures d'un système de Ponsi. Grâce au cabinet de conseil américain, Mckinsey qui préside, la messe ultra-libérale. Quand on voit l'état des services publics, aux USA. On est droit de se demander, en quoi ces fameux conseils sont légitimes, pour accéder, au mieux-être national. Tandis qu'ils s'inscrivent, dans des politiques d'austérité, pour donner, les clefs du royaume, au marché unique. Autrement dit, ces conseils consistent, à défiler le tapis rouge, du marché européen, aux firmes américaines. À ce petit jeu, Manu joue les saintes ni touches, alors qu'il vend les bijoux de famille, aux américains. Face caméra, il se plaît à imiter Gatsby le magnifique, de par sa dimension jupitérienne. Encouragé par sa mère adoptive qui lui sert accessoirement, de première dame de France. Cette dernière paraît atteinte d'Alzheimer. Quand elle vient nous quémander, les fonds de poches et de tiroirs via l'opération pièce jaune pour sauver l'hôpital public. Alors que son benjamin de mari a massacré, l'hôpital public, à coup de tronçonneuse, en pleine pandémie. Manu, c'est un peu comme la nitrite dans la charcuterie ça rend bien, ça a une belle gueule. Mais c'est toxique pour le corps social que représente le service public. Sans parler, des éloges tenues par Macron, à la plèbe qu'il qualifie, je cite des Gaulois réfractaires, de pays amish, de pays non-réformable, jusqu'à emmerder, une partie des citoyens qu'il est censé représenter.

On n'est pas, à une indignité, près. Si bien que le pouvoir en place entend passer ses réformes néolibérales, de gré, mais surtout de force. À voir l'usage disproportionné du 49.3 qui sert ici, à asseoir, la positon dominante, de la dictature des marchés. La réforme des retraites nous est présentée comme indispensable, à l'équilibre national. Un discours managérial jalonné d'éléments de langage pleins de bon sens, est tenu par un pouvoir dont le parti-pris crève, l'écran. Si on considère qu'il ne tend pas l'oreille au dialogue social et coupe le sifflet de l'opposition, à coup de contre-vérités. Tout en couronnant Black Rock qui lorgne le potentiel marché, des retraites françaises. C'est vous dire si l'hexagone est en période de turbulence, avec un gouvernement hors-sol, car composé d'hologrammes qui répète en boucle, un mantra ultra-libéral dicté par leurs maître à penser, Mc Kinsey. Le manque de fioul, dans l'avion faute de restriction budgétaire, fait qu'on se demande, s'il y a bien, un pilote dans l'avion ? Car ce gouvernement brasse tellement d'air, pour mieux maquiller le fait qu'ils se sont tous mis, au chaud, un parachute doré. Mais parachute dorée ou pas, le plus important ce n'est pas la chute, mais l'atterrissage.

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