La révolution n'a jamais autant été, à portée d'espoir. Expliqué par l'amertume ressentit devant l'alarmisme de la réforme des retraites qui est encore loin d'être derrière nous. Des héros réapparaissent aujourd'hui pour couper l'électricité, aux métiers non-essentiels. Couper l'électricité aux sièges de partis politiques qui bordélisent la République. Ces héros dénoncent la propagande diffusée sur les plateaux mainstream. Paris a Neymar, Marseille a Olivier Matheu qui dribble les experts BFM, et CNews confondus. Il enchaîne les matchs politiques, face caméra. La révolution ce n'est pas pour les saintes ni touches, rétorque le syndicaliste, à des journalistes médusés par ce travailleur qui ne mâche pas ses mots. S'ensuivra un dialogue de sourds entre des marionnettes du pouvoir cherchant à décontenancer, le syndicaliste droit dans ses bottes. Des journalopes flairant le buzz comme les vampires le sang, « Matheu l'homme à abattre sur les chaînes publiques », se disent-ils. Mais pas facile d'arriver à bout de ce rebelle qui soigne son entrée, sur les plateaux T.V à moto, une bouteille de pastis, à la main pour faire grincer des dents. Ce fada abreuve la France de vérités qui dérangent le tiroir-caisse de ceux qui sont censés nous aider à mieux mourir, euh vivre...
Il nous éclaire sur la situation, sans langue de bois. En face, les jacobins en perdent leur latin. Le syndicaliste marseillais propose une recette d’Aïoli aux airs de plus belle la vie, pour envisager une retraite ensoleillée. Mais ça ne sonne pas assez glamour pour les salons feutrés parisiens. Car cette recette de grand-mère ternit les ambitions mercantiles, de notables perfides.
Tant la réforme des retraites illustre un gouvernement qui seul contre tous s'entend à rassembler. Par des discours qui sont jalonnés de beaux mots, de bonnes volontés managériales. Une communication alarmiste teintée de pathos qui nous prend tous pour des chèvres. Du fait qu'Emmanuel Macron raconte tout et son contraire. Quant à son engagement politique qui ubérise l'économie française. Avec la République En Marche, ou plutôt la Dictature En Marche, on fonce droit dans le mur de l'austérité. Non seulement, on a du mal à boucler les fins de mois, mais via la réforme des retraites, des retraites risquent d'être réduites. Dans le but de nous vendre, un semblant de vie, si du moins on arrive à atteindre l'âge légal de départ, à la retraite.
Des discours qui auront eu raison de la patience des français. À entendre la novlangue du pouvoir en place qui est dans un tel, déni de réalité. Que cela en devient insolent. Même les sbires du pouvoir ont du mal, à défendre cette réforme qui dévoile au grand jour, un choix politique. Celui de favoriser semble t-il, les ultra-riches. Des journaleux soulèvent sans grandes difficultés, les contradictions du gouvernement. Il faut dire que les contradictions de la macronie sont telles qu'on ne peut pas les rater. Rien que par les accusations de prises illégales d'intérêts dont sont accusés certains membres du gouvernement ou certains collaborateurs. Cela devrait disqualifier d'emblée ce pouvoir exempt semble-t-il de toute, exemplarité. Mais on garde les mêmes et on repart de plus belles, sur des chemins autoritaires. Dans ce contexte, le peuple a 49.3 fois raison de faire entendre sa voix. Face à ce gouvernement de ventriloques qui s'accroche au pouvoir comme d'autres, à un anneau magique.
Ce peuple qu'on a mené en bateau pour mieux mourir en mer, lors de la pandémie. Et bien, ce peuple se dévoile aujourd'hui pour battre le pavé comme rendez-vous avec l'histoire. Une histoire qui n'en déplaise à certains, s'écrit aussi dans la rue. Délégitimant ainsi, des gouvernements qui se succèdent pour appliquer, les recommandations de Bruxelles. Par le biais de discours révélant au grand-jour, leurs acharnements contre ce qui reste de commun, dans nos sociétés. À cet effet, leurs argumentations s'effondrent de lui-même. Rien qu'à voir à qui profite l'effort national. À qui profite le crime qu'incarne la réforme des retraites. Il suffit de suivre l'argent, pour s'apercevoir des dividendes du CAC 40 qui jaillissent abondamment. Tandis que le reste de la populace faute de col roulé, on viendrait à brûler ses vêtements pour se chauffer l'hiver. Encore que certains ne peuvent plus s'offrir le luxe d'aller au travail, en voiture. Quand des ultra-riches s'offrent des virées galactiques.
Notamment lors d'une pandémie qui a eu le mérite de nous recentrer sur l'essentiel. Nous amenant à penser que nous sommes des êtres sociaux. Aussi, le travail ne constitue pas une dimension suffisante pour se construire en tant qu'individu, à part entière. Tant ce gouvernement ne sait plus comment justifier sa positon, il chute dans les sondages. Non sans rappeler, une citation du président américain Nixon qui affirmait au sujet du mensonge que " plus c'est gros, plus ça passe ". Encore qu'ici la réforme des retraites est appuyée de mensonges tellement gros qu'elle risque de trépasser...
Notamment par le fait qu'à travers cette réforme, Manu nous vomis, son habituel, mépris de classe. En tentant de faire passer sa réforme des retraites mortifère. Autant réouvrir les chambres à gaz pour les prolétaires qui n'arrivent plus à suivre la cadence, à l'usine. Cela est encouragé par une Élisabeth qui grâce à la pédagogie qu'on lui connaît, se borne à incarner le rôle d'inquisitrice nationale.
Ce passage en force de la reforme sus-nommé traduit quelque part, la peur de l'oligarchie de perdre, leurs privilèges. Ainsi, le pouvoir vire à la dictature molle pour assurer, sa position sociale dominante. Mais à force de manœuvre, l'opinion publique a compris aujourd'hui qu'avec l'éclatement du bipartisme traditionnel. La classe dominante montre aujourd'hui, son vrai visage. Celui d'une dictature du marché qui compte sur les maigres deniers de la populace. Pour pouvoir payer les pots cassés des crises que l'oligarchie provoque par une spéculation à outrance. Dévoilant ainsi un destin qui n'a de commun que les limites d'un système et les malheurs d'une époque, à moins que...