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Billet de blog 20 janv. 2023

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À bas, la macronie

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Les sableuses secondes inondent la trame. Des âmes se déversent dans le flux du temps. Aucune rive n'est aussi imposante. Pourtant, un malicieux radeau tente de traverser. Ce qui semble une épopée. Vers le sommet d'un Olympe, ce chemin offre des, issues mortelles. Pour s'attirer les bonnes grâces, encore faut-il trouver les mots justes. Car des bouffons prôches du pouvoir vantent le dur labeur de fourmis, d'abeilles qu'ici et là virevoltent, dans un cycle infernal. Alors qu'une indécente opulence se cache derrière ces montagnes. Cela est conté en chansons pour ne pas oublier, les exploits du passé tant d'autres à venir. À force de malice ou par le glaive, rien n'est prémédité.

Car ces temps s'expliquent par une abondance de mépris, d'abnégation. Émanant de celui reconduit à la fonction suprême. Tout en velléité s'octroie le droit avant toute chose, choses, c'est-à-dire nous la populace, d'engraisser ces compagnons, de bonnes fortunes. Tout en se vantant de sa bonne gouvernance, il pille, les deniers du royaume. Une avarice aussi sournoise que la peste, quand par le sillon se répand le sang. Des gueux qui dans leurs peaux ont allègrement, accumuler les doses d'un venin vanté par le pouvoir comme vaccin. Pour ensuite plein d'aplomb, de plomb et métaux lourds, mieux asservir les brebis galeuses, à leurs plus ou moins talents, à duper la plèbe.

Fort du beau rôle qu'ils ont obtenu par concessions, dans ce spectacle mortifère. Car dans ce royaume, la liberté à tous, nous échappe. Excepté dans les restaurants clandestins et autres clubs libertins, où des députés ont leurs entrées majestueuses. Aussi l'abondance l'insouciance marque la dernière sortie du souverain, pleine de mystères, de messages subliminaux. Autant de deux poids deux mesures puisque le roi brille de cynisme. Nous incitant à mesurer pour lui quelque part. Cet échafaud qui nous tient tous, en éveil. Lorsque le malheur voit émerger une rage de vivre. Devant les murs d'un château, aussi imposant que d'absurdes morales. Celles qui sont prônées lors de grandes messes scélérates. Tenues par des aumôniers perfides qui sont des bourreaux. Agissant aux yeux de tous, tout de blanc vêtu.

Mes chers amis

L'histoire reconnaît ceux qui ne sont rien. Quand ils survivent aux désespoirs.

L'histoire reconnaît ceux qui ne sont rien. Quand ils survivent aux empires.

Quand l'histoire nous défie, défions l'histoire.

À la croisée des chemins, la lumière rationne l'espoir, face aux douleurs qui font rage dans l'âme et conscience, de ceux envers qui le mépris, prospère. Ceux dont les miettes peinent à satisfaire, une vie qui consiste à courber l'échine. Pour le compte de nobles, dont l'allégresse témoigne une avidité, sans fin. Tenus à bout de bras par ces vies qui ne comptent que pour réclamer des deniers. Loin d'une révolution qui jadis abolit les privilèges. Certains diront qu'il est temps que le peuple se lève d'un pas décidé, vers le château. À grande foulée, le château n'est pas loin, mais gare aux chiens de garde du pouvoir qui n'ont de chevaleresque que les fresques d'hémoglobine laissées sur le pavé, de femmes , d'enfants, d'handicapés, qu'importe. Ils matent la foule pour le compte de ceux qui prospèrent sur le malheur, la pauvreté, la guerre et la maladie .

Ce roi jupitérien fait valoir son titre, devant une cour acquise à sa cause. Une noblesse avide de privilèges dictant ses volontés par un mépris de classe, l'aversion des nobles pour la populace. Le jour où les têtes couronnées subiront le revers de leurs, calomnies, eux qui propagent terreurs et infamies. La mort prendra leurs vies comme on souffle une bougie, sous le poids accablant du métal, dans le bruit assourdissant, de la foule qui clame le châtiment. Voire la tête du roi ricoché sur le plancher, ce sang de hautes lignées n'a rien de divin. Seul, ce sentiment de justice l'est, aucunes larmes ne sera versées, ni enterrement, en grandes pompes. Pour celui qui se prétend soleil alors qu'il n'est que crapulerie, votre règne prendra fin par votre flétrissure majesté, coupable d'avoir abandonné votre peuple, à la peste. Tandis que vous vous faisiez la part belle, de l'impôt à la gabelle, avec vos bons amis qui y-a-t'il de noble, dans cette perfidie ?

Le sang appel le sang comme dernière leçon, messire, sachez qu'il n'y a pas pire qu'un peuple en colère, car dans les chaînes, naît la solidarité et se nourrit la révolte. 

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