Les médias mainstream dévient tant bien que mal, l'opinion publique, de la question sociale. En diffusant du matin au soir, une propagande sécuritaire axée, autour du terrorisme et de l'islam dit politique. Ces plateaux T.V. miroitent, une foire aux vanités. Des journalistes font les questions/réponses. Sous couvert de politiquement correct, ils ciblent d'invectives, les minorités et les voix dissidentes.
Si ce n'est qu'aujourd'hui le peuple se lève d'un seul homme pour soulever, les vraies questions. Celles, semble-t-il, d'un avenir obscurcie par un travail à la chaîne, pour les emplois, les plus pénibles. Comment peut-on s'attaquer, à une réforme des retraites, en sortant d'une pandémie internationale ? Où les personnes âgées et les plus fragiles ont été les plus touchés par la pandémie. Cela, on dit long sur un programme mortifère qui est prôné, au sommet de l'état. Qui visiblement n'est pas en faveur, des plus modestes, d'entre nous, bien au contraire.
Le hiatus réside aussi, dans le fait que le débat ne semble pas, ouvert. Ce gouvernement d'hologrammes répète religieusement, un mantra néolibéral qui sonne faux. Sans jamais prendre en compte, l'opinion publique, et l'opposition, car le pouvoir balaye d'un revers de la main, toutes alternatives quitte à durcir sa position.
On perçoit ainsi, en qui, ce pouvoir fait véritablement, allégeance. Mettant en perspective, une dévotion aveugle envers le capital. Dans un monde d'après qu'on nous a pourtant vanté comme potentiellement, plus altruiste. Forcé de constater qu'il en est rien. Aussi le combat pour la dignité, celui d'avoir une retraite décente pour pouvoir profiter, de ses vieux jours. Représente un combat qui transcende les barrières quelles qu'elles soient. Ces barrières culturelles notamment qu'on nous a vanté sur les plateaux T.V., pendant tant d'années, jusqu'à jeter constamment le discrédit, sur une partie de la population.
Dans ce contexte, la question sociale émerge et sonne aujourd'hui le glas, pour alerter, autour de la nécessité de préserver ce qui reste de commun, dans nos sociétés. Face à un capitalisme énergivore et chronophage qui compte vampiriser, la force de travail jusqu'à la moelle.
En réponse en cela, le pouvoir promeut une start-up nation qu'on nous vante comme nouvelle conquête de l'ouest, où régnera la privatisation, la compétition et le chacun pour soi. Du fait que le pouvoir légitime en partie, sa politique sur une abstention qui ne se reconnaît plus, dans des élections qu'elle perçoit comme étant, de plus en plus galvaudées. À cet effet, la rue incarne encore et toujours, une force politique. Ces abstentionnistes qu'on aurait pu croire apolitique viennent vraisemblablement, remplir les rangs, de la grogne sociale, afin de renverser, un temps du moins, les rapports de pouvoirs. Qui sont maintenus par des chaînes mentales et physiques. Encouragé par une peur qui rythme la marche au pas. Et quand la peur change de camp. On se rend compte alors qui détient le pouvoir. C'est pourquoi et à bien des égards, la lutte continue...