Le Nord joue à la roulette russe, avec des doses de vaccin comme balles pour espérer sortir de la crise sanitaire. Une crise aux ambiances de saloon, aux regards de ceux qui ont la gâchette facile face aux réfractaires du pass vaccinal (tirs de la police néerlandaise lors de manifestation anti-pass vaccinal, à Rotterdam le 19 novembre 2021). Des pays européens soi-disant alliés se piquent des stocks de masques, un scénario de Far-West qui relate des cambriolages de diligences sur les routes européennes. Ces pays achètent des vaccins lors de ventes aux enchères organisées par des liseuses de bonne aventure. Tandis que la population espère voir débarquer en ville ce fameux cow-boy solitaire qui fera régner la paix. En attendant que Zorro arrive, on observe Macron ce Don qui shoote le service public, grâce au lobby bancaire qui lui a mis le pied à l'étrier de l'engagement politique.
On serait tentés de rendre la monnaie de sa pièce, au premier banquier de France. Faudrait-il encore que Macron traverse la rue lui qui nous incite à aller le chercher ? Sereinement, Emmanuel mène son chemin de croix sans se confronter à la plèbe. Il sera probablement crucifié sur l'autel de la démocratie aux prochaines élections présidentielles pour le compte de son dieu le marché unique. Il prêche la bonne parole, lui le prophète des marchés financiers. Avec ses apôtres composés en gouvernement, il prophétise aux anti-vax un scénario apocalyptique visant à réduire à néant leurs libertés qui sont déjà en peau de chagrin.
Macron risque d'échapper au châtiment que lui réserve la foule, en se frayant un chemin, peut-être bien à jet-ski, face à une marée humaine qui voit rouge. On craint cependant une résurrection d'Emmanuel, un deuxième mandat à la fonction de guide suprême qui plomberait nos espoirs. Il faut dire que les aspirant(e)s à cette dite fonction questionnent par leurs légitimités. Mais quand on s'est habitué aux pires même le plus exécrable des vassaux peut tenir un discours qui paraît pour certains étincelant. Macron porte les stigmates de l'ultralibéralisme. Par le biais d'un cynisme prononcé, il devient influenceur pour le compte des laboratoires pharmaceutiques, en fustigeant les " anti-vax ". Sur les réseaux comme au petit écran, l'allusion à une nouvelle vague, permet de jeter l'opprobre sur ceux qui refusent la vaccination. Une dictature de la pensée unique, se profile via une servitude volontaire une tranquillité d'esprit qui s'injecte par plusieurs doses. Un sacre existentiel, une liberté qui est croquée à pleines dents par le capital via le vaccin de la bien-pensance. Les lobbys pharmaceutiques n'hésitent pas à tripler la dose administrée, et doubler le prix du vaccin. Si bien qu'en France, la vaccination est ouverte aux adolescents (12 – 17 ans). Autant vous dire que les lobbys pharmaceutiques n'ont pas finit de se frotter les mains, vu qu'ils engendrent d'ores et déjà des bénéfices record. De ce fait, le coronavirus prend la température d'une déresponsabilisation, celle d'élites confortant l'intérêt de leurs mécènes. Si on considère que les plus grosses fortunes de France ont augmenté leurs richesses de 30 %, en un an, selon le classement de Challenges. Une situation indécente pour l'association ATTAC qui dénonce un enrichissement scandaleux en pleine pandémie, relançant le débat sur la taxation des plus riche. Parallèlement, la société civile s'organise pour palier au manque de moyens dans le service public renvoyant, le pouvoir face à ses responsabilités. L'Etat est en charge d'assurer le bien-être national, or sa position paraît de plus en plus illégitime. Au vu de la gestion quasi-hasardeuse, de la pandémie par la macronie n'inspirant peu ou pas confiance.
Suite à quoi des collectifs avec cahiers de doléances à l'appui, incarnent le peu de contre-pouvoirs que compte encore le pays des droits de l'homme. Face à l'action répressive du gouvernement par des mesures liberticides laissant perplexe quant à leurs viabilités sanitaires, mais s'inscrivent davantage dans une logique de domination (en muselant la contestation sociale, via la quasi-interdiction de manifester) et sociale (en coupant les anti-pass anti-vax de la vie sociale lié aux loisirs, afin de les inciter à se faire vacciner, car les tests PCR sont payants). Le pass vaccinal ouvre une boîte de Pandore, aux allures de dictature sanitaire. Avec autant de variants du virus qui émergent, nombre de vaccins suivront et nous avec (ou pas) pour espérer vaincre la pandémie. Pour ce faire, des périodes de vaccination, seront organisées probablement tous les six mois, ou trimestres voire moins, pour le compte de lobbies pharmaceutiques. Car le gouvernement se focalise sur les vaccins et ne s'intéresse pas ou peu aux traitements (mise à part ceux de Pfizer). Les Gaulois réfractaires scandent que la liberté ne se brade pas au prix fixé par les multinationales. La situation sanitaire miroite des libertés soldées pour le compte de lobbys renforcés par l'affaiblissement d'États Nations. Ce schéma s'observe dans une forme exacerbée au Sud via des politiques d'austérité, mais reproduit sa macabre partition néolibérale, au Nord, perceptible en France via une forme d' "État-failli ", encouragée par une dette galopante.