Le sort du monde témoigne un silence
Dans la fureur de la longue nuit berçant les esprits à l'avarice
Des voix subsistent pèsent les mots de la colère
En attendant que le jour adoucira les douleurs
Esprits inondés par les vagues à l'âme
Dieu sait quand le temps témoigne un chemin
Aux terribles doutes que l'on sème
Dans cette vie ou une autre
Il n'y a pas de grandes défaites
Ni de petites victoires
Il y a le besoin d'exister
Car la vie prend ce qu'elle donne
Donne ce qu'elle prend
Quand le vertige de la vie prend à revers
L'idéal est à revoir
Percevoir le bonheur par-delà les abysses
Comprendre en un regard
Aussi persistant qu'une flèche en plein cœur
Malheur à celui qui dénigre la beauté du monde
Cette lumière éclaire les médisants les sceptiques
Authentique contrée lointaine
Les accents accentuent le désir d'ailleurs
Les épices nourrissent les souvenirs
Partir se perdre se retrouver
Fuir l''indifférence chérir une lueur
Couleurs que la nature cajole sur cette terre
Aussi riche qu'un océan de secret
La vie appaire l'amour guette
Les moindres pas les mains orphelines
Vivre la souffrance de l'autre
Être témoin du péril du monde
Vivre la souffrance de l'autre
Restaurer ensemble la beauté du monde