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Billet de blog 26 février 2023

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Civilisation

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Civilisation, aux déshonorantes officines 

Tour de Babel, aux belles assises, aux morales acides

Des allitérations, aux envoûtantes propagandes

Des allitérations, aux envoûtantes aliénations

Ces élections, aux machiavéliques inspirations 

Ces messes scélérates scellent de désespoirs en filigrane 

Des vies en mouchoirs de papiers, en pacotilles émiettées 

Ces vies qu'on délaisse, lassés de malheur opportun 

Il frappe les mêmes couleurs, les mêmes contrées maudites 

Quand on vénère les puissants

On s'habitue à l'effroi

On éprouve que peu d'émoi 

Face aux écumes qui jaillissent

Pour nous rappeler ce qui nous précède et précédera 

Le temps montre ce qu'il y a de précieux

Loin d'une Tour de Babel, aux belles assises, aux morales acides

Des allitérations, aux envoûtantes propagandes

Des allitérations, aux envoûtantes aliénations

Ces élections aux machiavéliques inspirations 

Ces messes scélérates scellent de désespoirs en filigrane 

Des vies en mouchoirs de papiers, en pacotilles émiettées 

Ces vies qu'on délaisse, lassés de malheur opportun 

Il frappe les mêmes couleurs, les mêmes contrées maudites 

Au gré de saisons, des crises se profilent

Aveuglés, nous restons

Au gré de saisons, des crises se profilent

Aveuglés, nous restons

Dans ce monde, rien ne poussera

Sur le reste de nos rêves

C'est pourquoi il nous faut préserver la nature

Comme équilibre aussi vital que fragile

Aussi n'est pas aveugle qui veut

Telles ces âmes qui beuglent un manque de confort

Prisonniés, semble-t-il de leurs corps, de leurs désirs.

La machine à détruire se bonifie et rit à la face des impuissants

Ceux-là sont impatients de voir le château de cartes s'éffondré

Car des espèces ne sont plus qu'un lointain souvenir

Un point de non-retour vanté comme progrès

C'est dire si l'injustice règne et recense les cœurs corrompus 

Face à la planète qu'on soulage d'avarice

Face au cataclysme qui frappera, bien heureux, celui qui appréciera 

Voir la terre s'ouvrir les veines 

Du ciel se répandra les ténèbres, le vent soufflera un million de balles

Le soleil se présentera de menaces, les montagnes exulteront 

La nature qu'on dépossède

Dans une majestueuse fureur, se présente aux âmes aveugles

Dans un tourbillon de frissons, les arbres chantent à l'unisson

La mort tant redoutée est déjà là

Car la folie des hommes souille, la vie sur terre

Dans ce silence, cette plénitude, ce mutisme d'une totale désolation 

Un tourbillon de cendres

Comme une cascade de neige se profile à l'horizon

Dans les méandres, de l'espoir, subsister, hors de cette fumée 

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