Civilisation, aux déshonorantes officines
Tour de Babel, aux belles assises, aux morales acides
Des allitérations, aux envoûtantes propagandes
Des allitérations, aux envoûtantes aliénations
Ces élections, aux machiavéliques inspirations
Ces messes scélérates scellent de désespoirs en filigrane
Des vies en mouchoirs de papiers, en pacotilles émiettées
Ces vies qu'on délaisse, lassés de malheur opportun
Il frappe les mêmes couleurs, les mêmes contrées maudites
Quand on vénère les puissants
On s'habitue à l'effroi
On éprouve que peu d'émoi
Face aux écumes qui jaillissent
Pour nous rappeler ce qui nous précède et précédera
Le temps montre ce qu'il y a de précieux
Loin d'une Tour de Babel, aux belles assises, aux morales acides
Des allitérations, aux envoûtantes propagandes
Des allitérations, aux envoûtantes aliénations
Ces élections aux machiavéliques inspirations
Ces messes scélérates scellent de désespoirs en filigrane
Des vies en mouchoirs de papiers, en pacotilles émiettées
Ces vies qu'on délaisse, lassés de malheur opportun
Il frappe les mêmes couleurs, les mêmes contrées maudites
Au gré de saisons, des crises se profilent
Aveuglés, nous restons
Au gré de saisons, des crises se profilent
Aveuglés, nous restons
Dans ce monde, rien ne poussera
Sur le reste de nos rêves
C'est pourquoi il nous faut préserver la nature
Comme équilibre aussi vital que fragile
Aussi n'est pas aveugle qui veut
Telles ces âmes qui beuglent un manque de confort
Prisonniés, semble-t-il de leurs corps, de leurs désirs.
La machine à détruire se bonifie et rit à la face des impuissants
Ceux-là sont impatients de voir le château de cartes s'éffondré
Car des espèces ne sont plus qu'un lointain souvenir
Un point de non-retour vanté comme progrès
C'est dire si l'injustice règne et recense les cœurs corrompus
Face à la planète qu'on soulage d'avarice
Face au cataclysme qui frappera, bien heureux, celui qui appréciera
Voir la terre s'ouvrir les veines
Du ciel se répandra les ténèbres, le vent soufflera un million de balles
Le soleil se présentera de menaces, les montagnes exulteront
La nature qu'on dépossède
Dans une majestueuse fureur, se présente aux âmes aveugles
Dans un tourbillon de frissons, les arbres chantent à l'unisson
La mort tant redoutée est déjà là
Car la folie des hommes souille, la vie sur terre
Dans ce silence, cette plénitude, ce mutisme d'une totale désolation
Un tourbillon de cendres
Comme une cascade de neige se profile à l'horizon
Dans les méandres, de l'espoir, subsister, hors de cette fumée