Des péchés se mêlent de ma patience par des instants, d'intenses fureurs, de malins plaisirs qui ne savent se satisfaire, d'une seule vie. Ces plaisirs consument. Mais je les consomme. Un pari qui fête les risques. Parfois, ce que l'on cherche se trouve, dans de bruyants, artifices. Dans ce manège, aussi enchanté que démentiel. Que cela ne tienne, à de plastiques sourires, je referais, un tour. Voir si la vue, en vaut le détour. Car la mort arrive à grands pas. Je me soumets alors, aux tentations.
Pour revivre, ce peu d'insouciance, je tairai cette infime sagesse que ma pensée témoigne, parfois. Revivre, des énergies réunies, averties que la douceur, d'un baiser renvoit à la chaleur, d'une nuit. Cette joie qu'on ne saurait apprécier, sans pareilles expériences. Ce sentiment, je souhaite le vivre, à nouveau. Ce peu de sagesse a eu raison, de mon insouciance. Pourtant, que c'est bon d'être, déraisonnable.
Quand des rencontres captivent des instants qu'on souhaite revivre. Loin du temps qui nous arrache ici-bas. Loin du temps qui nous prend nos rêves. Mais quand la mémoire n'est plus, le cœur se souvient.