VIOLENCES, CRIMES ET DROGUES
On se souvient que le célèbre Al CAPONE n’a pu être arrêté que lorsque les services du FBI se sont intéressés à ses finances.
En France nous avions un dispositif fiscal qui permettait aux agents du fisc de vérifier si les dépenses des personnes contrôlées étaient en cohérence avec les revenus déclarés. Or, comme ce dispositif concernait également les fraudeurs en tous genres, il y a eu une longue campagne pour abolir cet outil de lutte contre les fraudes diverses.
Si nous voulons lutter contre le fléau de la drogue, il est futile de s’intéresser aux petites mains, aux gagnes petit, et consacrer énergie et moyens pour s’attaquer à ceux qui en vivent largement, aux sommets de la pyramide du crime.
Il est impératif, si on veut aller au-delà de mots et des effets de tribune en cette période préélectorale, de remettre en place une fiscalité de la dépense et du train de vie. Cette voie est d’autant plus réaliste depuis que la notion de secret bancaire a fortement évoluée dans un sens positif même s’il y a encore beaucoup de choses à faire dans ce domaine.
Mais il faut également que les sanctions applicable en la matière soient doublées, triplées voire quadruplées afin qu’elles deviennent vraiment dissuasives et surtout il faut les appliquer, et ça c’est une autre paire de manches !
Par ailleurs, rien ne devrait empêcher que ce dispositif redevienne d’application courante et s’applique dans tous les secteurs de l’économie.
J.M. 02.09.21