LA MUNCHLINE DU 08.06.23
Troublant…
Il y a peu nous nous sommes interrogés sur la rapidité avec laquelle les autorités policières avaient identifié les participants aux casserolades sans qu’il n’y ait eu d’interpellations. Cela mérite réflexion car dans les mêmes temps il y a eu ces attaques violentes dans le sud sur fond de trafic de drogue.
Comment se fait-il que nos « musiciens d’un jour » soient identifiés aussi vite alors que les trafiquants et leurs petites mains, les « choufs », continuent de prospérer et que cannabis, cocaïne, héroïne, crack et toutes les nouvelles substances mises sur le marché ne cessent de prospérer.
Nous ne sommes pas loin de penser que la Mildeca, l’organisme en charge de la lutte mais aussi le Ministère de l’Intérieur, ne tergiversent pas un peu trop.
Il y a certes le problème de l’inadaptation de nos lois, trop permissives mais aussi l’insuffisance criarde depuis de trop nombreuses années des moyens de la pénitentiaire* ce qui amène les magistrats à faire preuve d’un laxisme, au moins apparent.
Il y a longtemps, existait dans le Code des Impôts la possibilité dès lors que les revenus déclarés semblaient largement en contradiction avec le quotidien constaté, de taxer selon le train de vie. Quand on apprend que des « jeunots » louaient une Ferrari pour passer un long week-end sur la Côte d’Azur il faut s’interroger sur l’origine de ces moyens financiers un peu trop importants et taxer en fonction.
Mais cette disposition fiscale de taxation selon les dépenses et non les recettes a été supprimée sous la pression des lobbys… et pas ceux « des quartiers » !
Cela pose aussi la question de la réelle volonté de lutter d’une part contre les trafics divers et variés, et d’autre part sur la réelle volonté de lutter contre TOUTES les fraudes fiscales et pas seulement celles détectables par les algorithmes. Mais pour cela il faut des enquêteurs de terrain !
*On vient d’apprendre qu’une prison venait d’être condamnée en raison de prix excessifs pratiqués
dans la petite supérette interne. Même s’il en a peut-être le physique, notre Ministre de la Justice n’est pas un épicier. Mais il pourrait confier ces « supérettes » à des groupes de la grande distribution qui pourraient y faire de la formation professionnelle au profit des détenus en leurs apprenant ^par exemple la gestion et la comptabilité afin qu’ils retrouvent un emploi à la sortie.
J.M.