Les jeunes metteurs en scène en herbe et les auteurs dramatiques balbutiants sont faits pour se rencontrer. C’est ainsi que Mathilde Delahaye, élève metteur en scène en deuxième année à l’école du Théâtre national de Strasbourg, a rencontré le jeune Paul Claudel, celui de « Tête d’or », « une pièce de jeunesse sur la jeunesse », résume Mathilde.
Dix femmes forment un rang, un front. Voilées, pas voilées, vindicatives. Elles sont là pour pleurer la mort d’une de leurs filles, mais leurs pleurs sont vite ravalés par la rage. Elles invectivent. L’Etat, la ville, les dealers, les hommes, tous coupables d’avoir jeté leur quartier, jeté aux orties comme une planche pourrie.
Sous le titre « J’irai twister sur vos tombes », la compagnie des skieurs de fond présente un autoproclamé « vaudeville yéyé » qui fait salle comble à la Loge, 77 rue de Charonne. Il faut se réjouir d’un tel succès dans un lieu qui, comme d’autres, traverse des turbulences financières mais tient le cap : celui de la création.
Il vous reste deux jours (ce soir et demain) pour aller découvrir la création en langue française d’une pièce d’un jeune auteur allemand Nis-Momme Stockmann adulé outre-Rhin, dans un petit théâtre qui ne ressemble qu’à lui-même : La Maille, 43 rue du Coq français aux Lilas.
Vouloir « regarder le monde en face sans céder au cynisme ni au découragement », c’est ce que partagent les « quatorze jeunes compagnies françaises et européennes » présentées par le festival Théâtre en mai à Dijon autour de la figure emblématique de Jean-Pierre Vincent.
C’est à un véritable show d’acteur que Jean-Pierre Vincent s’est livré debout à côté de son intervieweur (Olivier Neveux) assis, devant le public du festival Théâtre en mai à Dijon dont il est cette année le parrain.
Des chaises solitaires dressées et arrimées sur les corniches bordant les toits des très hauts immeubles de l’ensemble Orgue de Flandre (89, avenue de Flandre, Paris XIXe), restent vides, esseulées.
Boulimie, c’est la première excuse que l’on trouve à Denis Podalydès après avoir assisté au massacre de « La Mort de Tintagiles » de Maurice Maeterlinck au Théâtre des Bouffes du Nord.