Il parait que l'interprète de Sarkozy lors de ses entretiens avec Kadhafi refuse de s'exprimer. Or il y va de l'intérêt national. La justice doit pouvoir la contraindre.
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Faire toute la lumière sur les relations entre Sarkozy et Kadhafi, prouver, ou non, qu'il s'est rendu coupable de haute trahison (comme parait-il, on ne le dit plus, mais le crime, lui, demeure) ressort au plus haut point de l'intérêt national. C'est dire si le témoignage de l'interprète de Sarko est d'une importance majeure. Cette personne a jusqu'à présent, parait-il, refusé de témoigner. C'est incompréhensible. Car les entretiens que l'ancien président de la république a eus avec Khadafi n'étaient pas d'ordre privé. Au mieux, étaient-ils du domaine du secret d’État, ce qui n'est plus le cas, puisque la justice s'est emparée de l'affaire. Elle n'était pas stipendiée par Sarkozy, mais payée par le Ministère des Affaires extérieures comme j'ai cru le comprendre ; en tout cas,elle était à coup sûr, rémunérée sur le budget de l'État. Peut-être même est-elle fonctionnaire, ou à tout le moins contractuelle au Quai d'Orsay. Dans tous les cas elle ne peut donc se prévaloir du secret professionnel, et il serait donc absolument incompréhensible que son témoignage sous serment (avec toutes les conséquences que cela impliquerait pour elle) ne soit pas exigé par la justice.
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