Le désert ...

J'ai fait la route et le vent me suivait. Sur une scène où je ne jouais pas. Il y avait pourtant le vif de mon pas. Ainsi, j’apparaissais avec la solitude. C'est ce que je voulais dire qui comptait, jeté aux visages des autres, non pas ce que je ne voulais pas, le mensonge et la duperie, je m'arrachais les flèches. Ils n'avaient rien à dire, eux, ils riaient, les traits figés, des blessures de la terre. Mais ne peux en vouloir. Chacun, à son bâton, au devant des montagnes. 

Le vent me pousse un peu, maintenant sédentaire. Avec l'erreur que je reconnais bien.

Le désert suffit. J'aime le doux sable des mots.