Le monde entier (enfin... Une partie de ce monde, petite ; toute petite à l’échelle de la planète – et même à l’échelle française...) a célébré cette nouvelle année 2014 dans la joie, l’alcool, le vin, le champagne, le foie gras, la dinde (pauvres bêtes) et de magnifiques cadeaux dans des jolis sacs cartonnés qui épuisent les forêts primaires pour être jetés à la poubelle et augmenter le volume des déchets.
Les Êtres humains peuvent être lumineux, magnifiques, généreux, solidaires, doux et délicats comme du coton (pas OGM) et dotés d’une intelligence brillante, acérée comme une épée de Sagesse.
Ils peuvent être à l’inverse, stupides, vaniteux et arrogants, malhonnêtes, prédateurs et cupides, monstrueusement meurtriers, irrespectueux de leur environnement, des femmes, des enfants, des autres hommes, des pauvres et des miséreux. Humains INHUMAINS !
Ce sont eux – Hélas, qui ont pris (et ce n’est pas un hasard), les places d’où l’on gouverne la Terre entière, publiquement ou secrètement, légalement ou illégalement.
Mon propos dans ce Blog est : SAUVER LE MONDE ?
Est-ce encore possible ?
Comment faire ?
Pourra-t-on le faire sans violence ?
Quel travail sur nous-mêmes devrons-nous faire – individuellement, pour que cet espoir ne soit pas vain ?
Quels sont les modes sociétaux de résistance les plus efficients ?
Quelles sont les alternatives existantes ?
Qui et où sont les Gautama, les Yeshoua (ou Jésus si vous préférez), les Djalal el-Din Roumi, les Gandhi, Les Mandela, Les Mère Theresa, les Sœur Emmanuelle, les Pierre Rabbhi, les Naomie Klein et tant d’autres qui illuminent ou ont illuminé le monde (au moins par la mémoire qu’ils nous ont laissée) ?
Mais aujourd’hui, plus j’accumule d’informations, plus je les analyse et les traite, plus mon presséismisme (sic !) s’aggrave ; tant est folle cette humanité qui se prétend si intelligente, et ce d’autant plus qu’on est stupide !
En effet, tous les compteurs planétaires sont au rouge, et les décideurs, armés de lobbyistes, de technocrates et de serviteurs passionnés (merci Spinoza et Frédéric Lordon !**) ne regardent le monde que depuis leur tout petit bout de lorgnette, de leurs représentations erronées... Et de leur compte en banque ; se livrant à l’enfer du tourisme fiscal que l’on nomme “paradis” : ces décideurs continuent d’accélérer malgré les indicateurs alarmants signalant leur excès mais ne les pénalisant pas.
Oooh, on sait : ils rêvent de vaisseaux spatiaux qui les emmènent loin des pauvres et d'une planète en feu ; ils croient que la technologie règlera tous les problèmes ; ils pensent que les polices, les juntes et les armées protégeront toujours leurs beaux châteaux ; ils se disent que le problème, c'est la Démographie et qu'une bonne guerre... Quelle misère !
Ils gouvernent dans l’ombre de la finance virtuelle, main dans la main avec les Mafias (qui leur apportent des liquidités et liquident les gêneurs) et ils se servent d’Hommes de main zélés : les politiques ; dictateurs ou pseudo-démocrates.
Je cite (dans le désordre : Halte au Tiercé !) :
- Droits de l’« Humain » (y en a marre des hommes ; ils n’ont pas fait leur preuves)
- Inégalités (pas seulement sociales)
- Environnement (énergies fossiles, climat, forêts, océans, agriculture, élevage, maraîchage, pêche industriels, biodiversité, respect des écosystèmes)
- Chrématistique, qui est le vrai nom de ce que l’on nomme par imposture ou propagande “économie” (nomos = règle), laquelle devrait être une sous-partie de l’écologie (logos = discours, théorie), supposée administrer une maison, un habitat (oikos) qui prend l’eau de toute part ; vu qu’on ne pense à gérer que son coffre fort virtuel, de la taille d’une clé USB.
- Guerres, meurtres (au nom de Dieu-x; du territoire, d’un billet de dix, du pétrole, du gaz, de l’eau; d’une erreur d’arbitrage à un match de foot PSG-Moscow ou Sarcelles-Villepinte...)
- et Armements corrélatifs (Kalashnikov est mort : Paix à son « âme » égarée !) au pluriel (armes blanches, de poing, de destruction massive – chimie, nucléaire, bombes à fragmentation, mines terrestres, maritime, missiles air-sol, etc., etc., j’ai dû en oublier :-(((
- Protections sociales (des femmes et des enfants – battus, violés, torturés, esclavasigés..., des hommes – vive le mariage... Pour tous ! Et du total des trois : santé publique, retraite, solidarité, chômage, précarité...)
- Démographie (plus de 7 milliards et on continue dans un réflexe d’autant plus Schopenhauerien que l’on est pauvre ou menacé, “à tartiner la planète de couche de bambins” (cf. le pamphlet hilarant mais dramatique d'Yves Paccalet*), qui nous attendrissent mais, pour nombre d’entre eux vieilliront vite très mal…
- Corruption & Crime Organisé (KU-ZAC ! Bandes, Gangs, Mafias…)
Et ô tristesse, j’ai dû en oublier…
Alors on va – pour celles et ceux que ça intéresse, essayer de faire un bout de chemin ensemble, pour s’essayer à un Grand Rêve : éclaire, nourri, chérir, soigner, adoucir le Monde !
Ah ! J’oubliais !
Je suis pour l’Humour et la Liberté d’expression ! Nulle limite (sauf la grossièreté, les insultes et les appels aux passages aux actes violents). Ceux qui tuent l'humour et la liberté d'expression ne sont pas les parleurs ou les humoristes,
ce sont ceux qui s'emparent de leurs discours pour violenter le monde : ce sont eux que l'on doit condamner (n'est-ce pas "Frère" Emmanuel !)
Donc méfiez-vous de moi, j’adore la provocation ; au point de déplaire parfois (mais je ne mange pas de quenelles, je suis végétarien !)
JJZ.
* L'Humanité disparaitra : bon débarras., Y. Paccalet, (2013), Éd. Arthaud : Nouvelle édition revue et aggravée.
Ce livre s'essaie à comprendre pourquoi l'Homme détruit ainsi son environnement, la biodiversité et ses congénères.
Son style, pratiquant un humour noir sans détour est hilarant
(pour qui sait encore rire de ce qui est dramatique, ce qui se perd...),
dénonce sans la moindre indulgence l'incapacité de l'Homme à transcender sa condition pour vivre en harmonie sur terre. Les climato-sceptiques, les furieux de la loi du marché et de l'offre et de la demande, ainsi que les bisounours adeptes inconditionnels du "think positive" - sans parler de ceux qui trouvent un plaisir jubilatoire dans l'acte de destruction, seront choqués. Pourtant, le constat, très circonstancié est sans appel. Un livre coup de fouet qui propose, presque désespéré une pédagogie de la catastrophe très proche de la réalité.
** Capitalisme, Désir et Servitude., F. Lordon, (2010). Éd. La fabrique.
ATTENTION! Ce n'est ni du Marc Lévy, ni du Katherine Pancol. L'auteur préfère agiter le laboratoire conceptuel et la lecture peut être au début très rébarbative. Mais la pensée de l'auteur est tellement claire et cohérente qu'on finit par s'habituer en le remerciant in fine de nous avoir fait revisiter la philosphie et quelques latinismes utiles en vue de soirées mondaines ou de joutes oratoires lors de conférences ;-)
On peut l'appréhender en première "lecture" en regardant/écoutant cette longue interview :
http://www.youtube.com/watch?v=GY8TH9ceyI0
et en vérifier le propos en regardant "La mise à mort du travail" : http://www.youtube.com/watch?v=Cj0KTXZxh2E (part. I) /
http://www.youtube.com/watch?v=LaWW5365eXE (Part. II)